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Mentalisme

Cold reading : apprenez à analyser les gens qui vous entourent

Parmi les grandes questions que se posent la plupart des mentalistes débutants, se trouvent celles-ci :

  • Comment analyser les autres ?
  • Y’a-t-il un « dictionnaire du cold reading »  ?
  • Comment tirer des conclusions après avoir observé quelqu’un ?

Pour ceux qui ne connaissent pas le cold reading, il s’agit d’une technique d’analyse sociale. On observe quelqu’un (ses vêtements, sa façon d’être, sa coiffure, ses chaussures, sa gestuelle aussi) pour déterminer son profil social et psychologique, son métier, ses centres d’intérêts, son âge, etc.

Cet article répondra aux 3 grandes questions que l’on me pose souvent sur le sujet. Vous découvrirez le cold reading pratique dans un autre article.

Question 1 : quand est-ce qu’on utilise le cold reading ?

À mon avis, la bonne réponse est tout le temps. Chaque personne que l’on croise ou que l’on rencontre passe par notre « radar ». Automatiquement, on doit catégoriser les individus en les mettant dans l’une de nos cases sociales (« hippie », « musicien », « sportif », etc..).

Je ne crois pas qu’il faille se forcer à cold reader. Si vous n’avez pas l’habitude d’analyser le monde qui vous entoure, je doute que vous puissiez commencer ce soir, sur demande. C’est vraiment un mode de fonctionnement : on analyse les autres comme on respire… ou pas.

Question 2 : comment savoir si mes observations sont exactes ?

Vous êtes à l’arrêt de bus et vous observez un homme face à vous. Costard/cravate, jolies chaussures, iPhone à la main, le pied qui tapote sur le sol de manière nerveuse. Il a les mains dans les poches mais une brochure financière dépasse de son cartable.

cold reading portrait

Vous faîtes vos conjectures : il peut s’agir d’un homme d’affaire, d’un patron, d’un banquier. Il a l’air plutôt aisé, il est sûrement haut placé dans la hiérarchie, blablabla.

Une fois votre analyse terminée, vous vous demandez : « comment savoir si tout ce que je pense est vrai ?« . Il y a deux issues possibles :

  1. Si vous avez l’occasion (ou simplement du courage), vous entamez la discussion avec la personne. C’est un exercice intéressant que je recommande souvent.
  2. Sinon, vous abandonnez.

Et oui : le cold reading de rue n’a pas vraiment d’intérêt. C’est fun, ça fait passer le temps à l’arrêt du bus ou sur un banc, mais ce n’est pas du tout l’endroit pour s’entraîner.

Un cold reading utile c’est un cold reading que l’on peut vérifier et surtout affiner. Caricaturer quelqu’un en l’observant est un bon réflexe, mais il faut pouvoir affiner les traits de cette caricature. Il faut pouvoir améliorer les contours du dessin.

C’est ce que l’on fait tous lorsqu’on rencontre un nouveau collègue ou un camarade à l’école. On a d’abord une première impression, puis on discute avec la personne, on affine notre impression… jusqu’à devenir ami (ou ennemi !). Le cold reading est une sorte de « première impression », plus analytique, plus poussée, plus consciente.

Question 3 : y’a-t-il un livre qui explique les choses à observer, avec les conclusions à tirer ?

Il faut faire gaffe avec ce genre de livres. Ils peuvent être tout aussi géniaux qu’extrêmement merdique.

Prenons un exemple ! Quand je vois quelqu’un en sarouel je me dis « oh, un hippie ». Pour d’autres, le sarouel c’est la classe, ou c’est peut-être un pantalon tout ce qu’il y a de plus anodin. Si j’associe « sarouel » avec « hippie », c’est parce que mon vécu et mes rencontres m’ont fait créer cette association.

C’est la même chose pour toutes les associations psychosociales du cold reading. En fonction de votre milieu social, de vos orientations politiques et de vos idéologies, vos conclusions pourront être radicalement différentes des miennes.

Beaucoup d’éléments très subjectifs rentrent en jeu dans la théorie du cold reading : il n’existe pas UN portrait par individu mais autant de portraits qu’il existe de cold readers.

Début 2018, Philippe Peytroux (un mentaliste bien connu en France) a sorti un beau livre de cold-reading, qui fait justement très attention à ne pas tomber dans les stéréotypes subjectifs. Il est dispo pour environ 29€ sur son site web.

 

Ce qui est fort avec ce livre, c’est qu’il s’attache à des détails que vous pourrez facilement mémoriser et utiliser dans vos propres analyses. En plus, il est super facile à lire, plein de couleurs et de schémas. Une fois sa lecture terminée, c’est à vous d’adapter vos observations avec le contenu du livre.

Bref, n’hésitez pas à vous le procurer si le cold-reading vous passionne (et non, je ne suis pas affilié à Philippe Peytroux !). C’est probablement la meilleure ressource en France pour débuter ou vous perfectionner.

Bon cold-reading !

40 Commentaires

  • Milou
    3 octobre 2019 à 17 h 12 min

    Bonjour Félix,
    Votre article est très intéressant, notamment sur le fait qu’apprendre à observer (comme lire dans un livre) le comportement (gestuel en complément du verbal) pour se faire une idée et tenter de savoir à qui on a affaire relève d’un certain nombre de techniques.
    Comme vous le soulignez justement, tout « cold reader » est cependant influencé par ses propres grilles (normes?) d’analyse, à savoir milieu social, culturel, professionnel, expériences de vie etc… donc le cold reading peut varier d’une personne à l’autre…
    Je m’interroge sur un autre aspect dans la relation humaine (et un lien possible avec le cold reading…) : qu’en est-il d’une certain « ressenti » (instinctif, dans le bon ou moins bon sens) lorsque vous rencontrez une personne pour la première fois??
    On a souvent tendance à négliger cet aspect, essentiel dans la vie animale, et qu’au cours de l’évolution humaine on a eu tendance à délaisser, à tort selon moi : cet instinct, qui, si on prend le temps de l’écouter, peut nous donner des informations essentielles sur quelqu’un (e) et sur le type de relation (ou pas, aussi bien affective que sociale que professionnelle) que l’on peut « imaginer » avec cette personne.
    Dans quelle mesure les techniques de « cold reading » peuvent renforcer ce ressenti (feeling…) et aider à mettre des mots sur quelque chose qui ne s’exprime pas forcément très facilement, vu que l’on est pas dans le champ du rationnel mais dans celui du sensible?
    Malgré la longueur de ma question, j’espère que celle-ci est claire et que vous aurez, peut-être, des éléments de réponse.
    Très cordialement,
    Milou

    • Félix Boussa
      4 octobre 2019 à 9 h 44 min

      Bonjour Milou,

      Tu fais un lien entre cold-reading et première impression, tu as raison. Comme je l’ai dit dans l’article, le cold-reading me semble être le processus de première impression mais conscient, analytique, réfléchi.

      Prenons une personne qui n’a jamais entendu parler de cold-reading. Lorsqu’elle rencontre quelqu’un, elle va tout de même avoir sa fameuse « première impression ». Elle se dira « je sais pas pourquoi, mais je la sens bien cette personne… » (ou le contraire).

      Parallèlement, une personne qui cold-read aura apporté plus de soin dans l’analyse de sa première impression. Tout d’abord en analysant visuellement des détails physiques de son interlocuteur (chaussure, coiffure, etc…) et en les faisant correspondre avec sa grille, sa norme sociale. Au final, cette personne ne dira pas « je ne sais pas pourquoi j’ai une bonne impression », elle dira « j’ai une bonne impression parce que j’ai aimé ça, ça, et ça chez la personne ».

      Le fait d’apprendre à cold-reader permet à mon sens de structurer sa grille sociale, d’ordonner ses idées, de rendre la première impression analytique et rationnelle, et d’arrêter de vivre sur le ressenti. Pour moi, le ressenti social est un aveu de faiblesse. Quelqu’un qui « ressent » sans arriver à formaliser son sentiment manque d’outils. C’est là tout l’enjeu du mentalisme à mon sens.

      J’espère avoir répondu à ta question !
      Félix

  • Foep
    4 octobre 2019 à 1 h 56 min

    Hello Félix !
    OUI c’est notre manière d’analyser qui détermine notre ressenti, combinaison d’enchainements cognitifs propre à chacun. Il peut donc, en effet, y avoir un portrait par individus (lié aux symboliques de chacun). Cela dit, un portrait objectif est une conclusion basée sur l’addition de plusieurs procédés sans tenir compte de sa propre personnalité. Rester neutre en évitant les généralisations.
    1/ Observation (sans à priori, intuition) >>> Déduction (compréhension et analyse) > > >Information
    PUIS
    2/ /Information (échange verbale)>>>Observation >>>Déduction
    Une connaissance en psychologie appliquée : étude des pensées, des émotions, du comportement et des relations sont la base pour analyser au plus juste ce qui caractérise l’être humain. Merci pour ton article de qualité. @plus.

    • Félix Boussa
      4 octobre 2019 à 9 h 44 min

      Salut Foep,

      Je ne sas pas si quelqu’un est capable de dresser un portrait complet, intéressant tout en étant neutre. Dans un roman policier par exemple, l’inspecteur arrive toujours à deviner des choses objectives mais ça m’a toujours semblé très fiction. A titre personnel, j’ai rarement pu dresser un portrait psychologique complet et objectif en me basant uniquement sur l’observation.

      Si je vois un homme à priori sportif, je vais me dire « il est sûrement sportif ». C’est objectif, mais ce n’est pas très intéressant comme conclusion. Pour aller plus loin, je chercherai à savoir quelle place il donne au sport dans sa vie, quel est son niveau en compétition, etc. Mais déjà ces deux éléments sont très subjectifs.

      Quel place il accorde au sport dans sa vie : pour moi qui n’en accorde aucune dans la mienne (i.e. je ne soutiens aucune équipe sportive), je vais peut-être avoir tendance à penser que ce gars est accroc au sport de manière vraiment intense. Quelqu’un de plus fan de sport que moi dirait plutôt « il aime le sport comme n’importe qui d’autre ». Tout est très relatif.

      C’est une illustration simpliste, mais c’est ma manière de t’expliquer que je ne crois pas que le cold-reading puisse être objectif.

      • Foep
        4 octobre 2019 à 16 h 41 min

        Hello Félix,
        Tu as raison, le Cold-Reading n’est qu’un ensemble de techniques de validation subjectives. D’où la nécessité de rentrer en interaction avec le sujet pour glaner des informations de façon détournée. Un livre sur le sujet existe : « The Full Facts book of Cold Reading » de Ian Rowland (grand mentaliste éthique). Je ne suis par contre pas d’accord lorsque tu dis (réponse faite à Milou) que le ressenti est un aveu de faiblesse, bien au contraire, il protège car en opposition à l’analytique et le rationnel (Et ce n’est pas de la fiction !) et rien à voir avec les charlatans qui se disent voyant, meduim, tarologue, astrologue et cie.
        Pour finir, j’ai découvert ce site qui nous en apprends beaucoup sur le sujet : http://www.desillusions.fr/2012/04/lecture-a-froid-pour-chambre-froide/
        Discussion très constructive et qui si elle se prolonge avec d’autres participants pourrait aider à construire une trame pour une version française 🙂
        Amicalement.

  • Milou
    30 août 2014 à 12 h 10 min

    Bonjour Félix,
    Votre article est très intéressant, notamment sur le fait qu’apprendre à observer (comme lire dans un livre) le comportement (gestuel en complément du verbal) pour se faire une idée et tenter de savoir à qui on a affaire relève d’un certain nombre de techniques.
    Comme vous le soulignez justement, tout « cold reader » est cependant influencé par ses propres grilles (normes?) d’analyse, à savoir milieu social, culturel, professionnel, expériences de vie etc… donc le cold reading peut varier d’une personne à l’autre…
    Je m’interroge sur un autre aspect dans la relation humaine (et un lien possible avec le cold reading…) : qu’en est-il d’une certain « ressenti » (instinctif, dans le bon ou moins bon sens) lorsque vous rencontrez une personne pour la première fois??
    On a souvent tendance à négliger cet aspect, essentiel dans la vie animale, et qu’au cours de l’évolution humaine on a eu tendance à délaisser, à tort selon moi : cet instinct, qui, si on prend le temps de l’écouter, peut nous donner des informations essentielles sur quelqu’un (e) et sur le type de relation (ou pas, aussi bien affective que sociale que professionnelle) que l’on peut « imaginer » avec cette personne.
    Dans quelle mesure les techniques de « cold reading » peuvent renforcer ce ressenti (feeling…) et aider à mettre des mots sur quelque chose qui ne s’exprime pas forcément très facilement, vu que l’on est pas dans le champ du rationnel mais dans celui du sensible?
    Malgré la longueur de ma question, j’espère que celle-ci est claire et que vous aurez, peut-être, des éléments de réponse.
    Très cordialement,
    Milou

    • Félix Boussa
      31 août 2014 à 12 h 52 min

      Bonjour Milou,

      Tu fais un lien entre cold-reading et première impression, tu as raison. Comme je l’ai dit dans l’article, le cold-reading me semble être le processus de première impression mais conscient, analytique, réfléchi.

      Prenons une personne qui n’a jamais entendu parler de cold-reading. Lorsqu’elle rencontre quelqu’un, elle va tout de même avoir sa fameuse « première impression ». Elle se dira « je sais pas pourquoi, mais je la sens bien cette personne… » (ou le contraire).

      Parallèlement, une personne qui cold-read aura apporté plus de soin dans l’analyse de sa première impression. Tout d’abord en analysant visuellement des détails physiques de son interlocuteur (chaussure, coiffure, etc…) et en les faisant correspondre avec sa grille, sa norme sociale. Au final, cette personne ne dira pas « je ne sais pas pourquoi j’ai une bonne impression », elle dira « j’ai une bonne impression parce que j’ai aimé ça, ça, et ça chez la personne ».

      Le fait d’apprendre à cold-reader permet à mon sens de structurer sa grille sociale, d’ordonner ses idées, de rendre la première impression analytique et rationnelle, et d’arrêter de vivre sur le ressenti. Pour moi, le ressenti social est un aveu de faiblesse. Quelqu’un qui « ressent » sans arriver à formaliser son sentiment manque d’outils. C’est là tout l’enjeu du mentalisme à mon sens.

      J’espère avoir répondu à ta question !
      Félix

  • Foep
    30 août 2014 à 12 h 52 min

    Hello Félix !
    OUI c’est notre manière d’analyser qui détermine notre ressenti, combinaison d’enchainements cognitifs propre à chacun. Il peut donc, en effet, y avoir un portrait par individus (lié aux symboliques de chacun). Cela dit, un portrait objectif est une conclusion basée sur l’addition de plusieurs procédés sans tenir compte de sa propre personnalité. Rester neutre en évitant les généralisations.
    1/ Observation (sans à priori, intuition) >>> Déduction (compréhension et analyse) > > >Information
    PUIS
    2/ /Information (échange verbale)>>>Observation >>>Déduction
    Une connaissance en psychologie appliquée : étude des pensées, des émotions, du comportement et des relations sont la base pour analyser au plus juste ce qui caractérise l’être humain. Merci pour ton article de qualité. @plus.

    • Félix Boussa
      31 août 2014 à 12 h 45 min

      Salut Foep,

      Je ne sas pas si quelqu’un est capable de dresser un portrait complet, intéressant tout en étant neutre. Dans un roman policier par exemple, l’inspecteur arrive toujours à deviner des choses objectives mais ça m’a toujours semblé très fiction. A titre personnel, j’ai rarement pu dresser un portrait psychologique complet et objectif en me basant uniquement sur l’observation.

      Si je vois un homme à priori sportif, je vais me dire « il est sûrement sportif ». C’est objectif, mais ce n’est pas très intéressant comme conclusion. Pour aller plus loin, je chercherai à savoir quelle place il donne au sport dans sa vie, quel est son niveau en compétition, etc. Mais déjà ces deux éléments sont très subjectifs.

      Quel place il accorde au sport dans sa vie : pour moi qui n’en accorde aucune dans la mienne (i.e. je ne soutiens aucune équipe sportive), je vais peut-être avoir tendance à penser que ce gars est accroc au sport de manière vraiment intense. Quelqu’un de plus fan de sport que moi dirait plutôt « il aime le sport comme n’importe qui d’autre ». Tout est très relatif.

      C’est une illustration simpliste, mais c’est ma manière de t’expliquer que je ne crois pas que le cold-reading puisse être objectif.

      • Foep
        1 septembre 2014 à 20 h 32 min

        Hello Félix,
        Tu as raison, le Cold-Reading n’est qu’un ensemble de techniques de validation subjectives. D’où la nécessité de rentrer en interaction avec le sujet pour glaner des informations de façon détournée. Un livre sur le sujet existe : « The Full Facts book of Cold Reading » de Ian Rowland (grand mentaliste éthique). Je ne suis par contre pas d’accord lorsque tu dis (réponse faite à Milou) que le ressenti est un aveu de faiblesse, bien au contraire, il protège car en opposition à l’analytique et le rationnel (Et ce n’est pas de la fiction !) et rien à voir avec les charlatans qui se disent voyant, meduim, tarologue, astrologue et cie.
        Pour finir, j’ai découvert ce site qui nous en apprends beaucoup sur le sujet : http://www.desillusions.fr/2012/04/lecture-a-froid-pour-chambre-froide/
        Discussion très constructive et qui si elle se prolonge avec d’autres participants pourrait aider à construire une trame pour une version française 🙂
        Amicalement.

  • Guitou
    4 octobre 2019 à 1 h 56 min

    Salut Félix,
    Merci pour ton article !
    Je ne savais pas que cela n’était pas si évident d’utiliser le cold-reading. Je pensais qu’il y avait une méthode d’observation et de déduction qui permettait d’avoir un résultat fiable. Si j’ai bien compris, c’est en s’exerçant qu’on se rapproche de la vérité mais sans pouvoir l’atteindre de façon systématique.
    Dommage ! Mais bon, je vais quand même me mettre au travail…
    Merci encore !

    • Félix Boussa
      4 octobre 2019 à 9 h 44 min

      Salut Guitou,

      Il y a bien des techniques, des astuces, mais pas de « guide du cold-reading de A à Z » qui puisse te dire exactement quoi penser de telles observations. Merci pour ton com ! @+

  • Guitou
    19 septembre 2014 à 21 h 37 min

    Salut Félix,
    Merci pour ton article !
    Je ne savais pas que cela n’était pas si évident d’utiliser le cold-reading. Je pensais qu’il y avait une méthode d’observation et de déduction qui permettait d’avoir un résultat fiable. Si j’ai bien compris, c’est en s’exerçant qu’on se rapproche de la vérité mais sans pouvoir l’atteindre de façon systématique.
    Dommage ! Mais bon, je vais quand même me mettre au travail…
    Merci encore !

    • Félix Boussa
      20 septembre 2014 à 11 h 31 min

      Salut Guitou,

      Il y a bien des techniques, des astuces, mais pas de « guide du cold-reading de A à Z » qui puisse te dire exactement quoi penser de telles observations. Merci pour ton com ! @+

  • wingman
    3 octobre 2019 à 17 h 12 min

    Salut Félix!
    Je commencerais par dire merci pour toute la flopée d’informations que tu donnes au travers de tes articles ou formations. Elles sont d’une grande utilité.
    Au sujet de cette article je dirais… que je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi (mais bon c’est le propre de l’échange).
    En lisant cette article, le champs lexical a tendance à dire que le cold reading n’est qu’une sorte de formalisation de nos impressions sur la base d’observations qualitatives d’un sujet… Je dirais que oui et non.

    Il y’a deux choses qu’il convient de distinguer à mon avis: le cold reading en tant que discipline et le fait de « cold reader » (parlant de l’attitude); de la même manière qu’il y’à une différence, je pense, entre les mathématiques et le mathématicien.
    Le cold reading en tant que discipline (si l’on peut la considérer comme telle) consiste en un ensemble d’outils qui , lorsqu’ils sont bien employés, donne au mentaliste ou au cold-reader de quoi mettre sur pieds sont laboratoire psychologique et de quoi effectuer ses tests ou observations et déductions. Le cold-reading se veut être à mon sens un ensemble d’outils qui donne un cadre formel (un cadre « froid ») à l’attitude d’observation de manière générale; de la même manière que les mathématiques donnent un cadre formel au observations physiques du physicien.

    Le cold-reader (celui qui utilise le cold-reading) ne peut pas se débarrasser de sa subjectivité propre en gros de sa sensibilité (il faudrait pour cela qu’il n’est qu’une moitié de cerveau). Et donc pour pouvoir effectuer une analyse logique il a besoin de se placer dans un certain cadre où les règles sont logiques et bien définies de manière à ce qu’il ne puisse affecter ses observations de sa propre subjectivité. Là où l’on rencontre l’ouroboros, c’est qu’en matière de comportement et d’étude du comportement il y’a souvent très peu de logique apparente; ce qui réduit considérablement le champs d’action et l’utilité du cold-reading.

    En résumé et pour simplifier, bien lire à froid nécessite du temps et de la répétition chez soi-même et chez le sujet observé; le temps pour améliorer ses propres filtres et lunettes d’observation et de la répétition pour affiner son esprit et sens de la déduction. Sherlock Holmes n’a pas pu toujours y arriver sur le coup. et Les enquêteurs d’Esprit criminel ont besoin de croiser les informations pour comprendre la logique subjective de l’esprit ou l’attitude criminelle.

    Enfin bien lire à froid nécessite également une très bonne culture personnelle, une bonne mémoire, une très grande curiosité, une passion pour l’observation et la contemplation, une grande patience et un sang froid. Il me semble que ceux-ci sont des prérequis pour prétendre vouloir lire à froid de manière correcte.

    • Félix Boussa
      4 octobre 2019 à 9 h 44 min

      Salut wingman,

      Si j’ai bien compris ta vision des choses : tu estimes que le cold-reading est une analyse assez pragmatique, froide et logique, tandis que le cold-reader, tout humain qu’il est, ne peut s’empêcher d’y mettre sa touche subjective et son petit avis.

      Partant de cela – si c’est bien de cela qu’il s’agit – je ne suis pas vraiment d’accord sur la première partie de l’explication. Je ne crois pas au cold-reading comme discipline froide et implaquable, qui se baserait sur des statistiques, des vérités-vraies, des dogmes sociaux. Je pense que 100% du cold-reading repose sur la subjectivité du cold-reader.

      Je pense cela en partie parce que je défends la philosophie du scepticisme : http://fr.wikipedia.org/wiki/Scepticisme_(philosophie). On n’a ni tort, ni raison, quoi qu’on pense. C’est aussi proche du relativisme dans le contexte précis des sciences sociales : http://fr.wikipedia.org/wiki/Relativisme

      Je te balance un peu ces deux liens en pleine figure mais si tu as quelques minutes pour ouvrir la page wiki du scepticisme et lire l’intro, tu devrais mieux comprendre mon point de vue.

      J’attends ta réponse si tu souhaites qu’on en discute, c’est très intéressant.
      @+ Félix

  • wingman
    26 septembre 2014 à 15 h 03 min

    Salut Félix!
    Je commencerais par dire merci pour toute la flopée d’informations que tu donnes au travers de tes articles ou formations. Elles sont d’une grande utilité.
    Au sujet de cette article je dirais… que je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi (mais bon c’est le propre de l’échange).
    En lisant cette article, le champs lexical a tendance à dire que le cold reading n’est qu’une sorte de formalisation de nos impressions sur la base d’observations qualitatives d’un sujet… Je dirais que oui et non.

    Il y’a deux choses qu’il convient de distinguer à mon avis: le cold reading en tant que discipline et le fait de « cold reader » (parlant de l’attitude); de la même manière qu’il y’à une différence, je pense, entre les mathématiques et le mathématicien.
    Le cold reading en tant que discipline (si l’on peut la considérer comme telle) consiste en un ensemble d’outils qui , lorsqu’ils sont bien employés, donne au mentaliste ou au cold-reader de quoi mettre sur pieds sont laboratoire psychologique et de quoi effectuer ses tests ou observations et déductions. Le cold-reading se veut être à mon sens un ensemble d’outils qui donne un cadre formel (un cadre « froid ») à l’attitude d’observation de manière générale; de la même manière que les mathématiques donnent un cadre formel au observations physiques du physicien.

    Le cold-reader (celui qui utilise le cold-reading) ne peut pas se débarrasser de sa subjectivité propre en gros de sa sensibilité (il faudrait pour cela qu’il n’est qu’une moitié de cerveau). Et donc pour pouvoir effectuer une analyse logique il a besoin de se placer dans un certain cadre où les règles sont logiques et bien définies de manière à ce qu’il ne puisse affecter ses observations de sa propre subjectivité. Là où l’on rencontre l’ouroboros, c’est qu’en matière de comportement et d’étude du comportement il y’a souvent très peu de logique apparente; ce qui réduit considérablement le champs d’action et l’utilité du cold-reading.

    En résumé et pour simplifier, bien lire à froid nécessite du temps et de la répétition chez soi-même et chez le sujet observé; le temps pour améliorer ses propres filtres et lunettes d’observation et de la répétition pour affiner son esprit et sens de la déduction. Sherlock Holmes n’a pas pu toujours y arriver sur le coup. et Les enquêteurs d’Esprit criminel ont besoin de croiser les informations pour comprendre la logique subjective de l’esprit ou l’attitude criminelle.

    Enfin bien lire à froid nécessite également une très bonne culture personnelle, une bonne mémoire, une très grande curiosité, une passion pour l’observation et la contemplation, une grande patience et un sang froid. Il me semble que ceux-ci sont des prérequis pour prétendre vouloir lire à froid de manière correcte.

    • Félix Boussa
      7 octobre 2014 à 9 h 31 min

      Salut wingman,

      Si j’ai bien compris ta vision des choses : tu estimes que le cold-reading est une analyse assez pragmatique, froide et logique, tandis que le cold-reader, tout humain qu’il est, ne peut s’empêcher d’y mettre sa touche subjective et son petit avis.

      Partant de cela – si c’est bien de cela qu’il s’agit – je ne suis pas vraiment d’accord sur la première partie de l’explication. Je ne crois pas au cold-reading comme discipline froide et implaquable, qui se baserait sur des statistiques, des vérités-vraies, des dogmes sociaux. Je pense que 100% du cold-reading repose sur la subjectivité du cold-reader.

      Je pense cela en partie parce que je défends la philosophie du scepticisme : http://fr.wikipedia.org/wiki/Scepticisme_(philosophie). On n’a ni tort, ni raison, quoi qu’on pense. C’est aussi proche du relativisme dans le contexte précis des sciences sociales : http://fr.wikipedia.org/wiki/Relativisme

      Je te balance un peu ces deux liens en pleine figure mais si tu as quelques minutes pour ouvrir la page wiki du scepticisme et lire l’intro, tu devrais mieux comprendre mon point de vue.

      J’attends ta réponse si tu souhaites qu’on en discute, c’est très intéressant.
      @+ Félix

  • S
    3 octobre 2019 à 17 h 12 min

    Si les coldreads de deux personnes différentes sont différents, ils devraient toutefois être isomorphiques (c’est à dire de même forme, mais de noms différents), c’est à dire que votre hippie et peut-être ma fille de rêve, donc nos étiquettes sont différentes, mais nous allons systématiquement mettre les personnes dans les mêmes boites. Evidemment cela n’est possible que lorsque l’apprentissage suit le schéma: essai, feedback, correction et cela pour un nombre massif d’expériences de référence.

  • S
    17 décembre 2014 à 20 h 56 min

    Si les coldreads de deux personnes différentes sont différents, ils devraient toutefois être isomorphiques (c’est à dire de même forme, mais de noms différents), c’est à dire que votre hippie et peut-être ma fille de rêve, donc nos étiquettes sont différentes, mais nous allons systématiquement mettre les personnes dans les mêmes boites. Evidemment cela n’est possible que lorsque l’apprentissage suit le schéma: essai, feedback, correction et cela pour un nombre massif d’expériences de référence.

  • Jennyfer
    3 octobre 2019 à 17 h 12 min

    Salut,
    Je suis tombée dans un pur hasard sur cette article qui m’a pourtant accroché. (Bravo en passant, c’est très intéressant!) Je me rends compte que je le fais systématiquement quand je vois quelqu’un sans même savoir exactement comment on pouvait appeler ce genre d’analyse visuel qu’est le Cold-reading.

    Ma question est la suivante: Dans un contexte d’emploi, où on veut parfois créer une première impression positive pour être accepté plus rapidement dans le cercle social déjà présent, comment est-il possible de passer la barrière de l’uniforme obligatoire et de déceler des indices sur les personnes que nous rencontrons? Je suis dans le domaine Ambulancier et il faut dire que le contact avec son partenaire est souvent plus important que celui avec le patient. J’ai facilement un visuel sur la clientèle puisque je les vois dans leur vêtement et souvent dans leur milieu avec une multitude d’indice sur leur habitude. Mais quand on commence comme moi, on est souvent sur appel et chaque quart de travail se fait avec un partenaire différent. J’aimerais trouver un moyen de mieux cerner mon partenaire sans avoir accès à ses affaires puisque nous portons tous le même uniforme. Les cheveux, c’est bien, mais cela ne donne pas beaucoup de conversation et malgré mes efforts pour me fier au physique (musculature ou posture), il y a une beaucoup plus grande marge d’erreur qu’avec les vêtements et le milieu. Est-ce que vous auriez des conseils pour ce genre de situation?

    Merci beaucoup, bonne continuité.
    Jennyfer

  • Jennyfer
    9 avril 2015 à 8 h 12 min

    Salut,
    Je suis tombée dans un pur hasard sur cette article qui m’a pourtant accroché. (Bravo en passant, c’est très intéressant!) Je me rends compte que je le fais systématiquement quand je vois quelqu’un sans même savoir exactement comment on pouvait appeler ce genre d’analyse visuel qu’est le Cold-reading.

    Ma question est la suivante: Dans un contexte d’emploi, où on veut parfois créer une première impression positive pour être accepté plus rapidement dans le cercle social déjà présent, comment est-il possible de passer la barrière de l’uniforme obligatoire et de déceler des indices sur les personnes que nous rencontrons? Je suis dans le domaine Ambulancier et il faut dire que le contact avec son partenaire est souvent plus important que celui avec le patient. J’ai facilement un visuel sur la clientèle puisque je les vois dans leur vêtement et souvent dans leur milieu avec une multitude d’indice sur leur habitude. Mais quand on commence comme moi, on est souvent sur appel et chaque quart de travail se fait avec un partenaire différent. J’aimerais trouver un moyen de mieux cerner mon partenaire sans avoir accès à ses affaires puisque nous portons tous le même uniforme. Les cheveux, c’est bien, mais cela ne donne pas beaucoup de conversation et malgré mes efforts pour me fier au physique (musculature ou posture), il y a une beaucoup plus grande marge d’erreur qu’avec les vêtements et le milieu. Est-ce que vous auriez des conseils pour ce genre de situation?

    Merci beaucoup, bonne continuité.
    Jennyfer

  • Sam Pinhal
    3 octobre 2019 à 17 h 12 min

    Salut Félix , je me demande si l’Ennéagramme est un outil du cold reading ?
    Si oui , me conseillerais tu l’Ennéagramme ou plutôt le MBTI ?
    Merci d’avance !

    • Félix Boussa
      4 octobre 2019 à 9 h 44 min

      Salut Sam,

      Oui, l’ennéagramme est un outil de cold-reading. Mais très ésotérique, très mystique (aussi pertinent que l’astrologie qui est aussi un outil de cold-reading. Si tu devais choisir un outil de cold-reading déjà existant, je te conseillerai plutôt le MBTI.

      Félix

  • Sam Pinhal
    10 mai 2015 à 20 h 14 min

    Salut Félix , je me demande si l’Ennéagramme est un outil du cold reading ?
    Si oui , me conseillerais tu l’Ennéagramme ou plutôt le MBTI ?
    Merci d’avance !

    • Félix Boussa
      7 juin 2015 à 14 h 53 min

      Salut Sam,

      Oui, l’ennéagramme est un outil de cold-reading. Mais très ésotérique, très mystique (aussi pertinent que l’astrologie qui est aussi un outil de cold-reading. Si tu devais choisir un outil de cold-reading déjà existant, je te conseillerai plutôt le MBTI.

      Félix

  • Alain
    21 février 2016 à 11 h 58 min

    En faite le cold-reading c’est exactement faire de la description du personnage exactement puis en tirer des conlusions en analysant, puis de coller ces morceaux de puzzle pour en faire des information exacte de la personne concernante .En faite on peut voir ca comme un jeu.

  • Stef
    3 octobre 2019 à 17 h 12 min

    Bonjour Felix,

    Je suis une fan de tes articles que je trouve toujours juste contrairement aux autres blogs que j’ai pu parcourir où les contenus étaient souvent superficiels…

    Je suis (je pense) une adepte du cold-reading car depuis mon enfance j’observe beaucoup et cela m’amène à comprendre très vite qui j’ai en face de moi et ce que je peux en tirer, du coup cette capacité à lire les gestes non-verbaux à rendu mon esprit synthétique car j’obtiens rapidement les réponses à mes questions sans trop d’effort, les années m’ont permises de savoir observer les bonnes choses au bon moment.

    Cependant dans ta question 2, une chose m’interpelle, je vois pour la première fois une incohérence dans ton article. Dans le contexte tu décris un homme en chemise cravate…. »iphone à la main »…. »les mains dans les poches ». Comment peux-t’on voir qu’il a un iphone dans les mains si ses mains sont dans ses poches.
    Ma remarque peut paraître inutile pour certains, mais l’analyse des 2 situations peut amener à une « conclusion » différente…

    S’il à le téléphone dans la main : cela lui donne un air hyperactif qui reste connecté peu importe où il est, probablement un cadre passionné par son boulot…

    S’il a les deux mains dans les poches : soit aucune distraction, étant donné qu’il tapote nerveusement le pied, cela reflète un état d’impatience, probablement l’attente du bus, peut-être est-il en retard là aussi, les deux mains dans les poches dissimulent probablement des points fermés….dans ce contexte sa nervosité est à priori davantage lié à l’attente du bus…

    Dans les 2 cas nous n’avons pas suffisamment d’éléments pour avoir une certitude, l’expression de son regard, sa manière de se tenir (les épaules…)… bref je voulais juste appuyer sur ce détail, peut-être suis-je parti trop loin dans mon analyse 😉

    Merci Felix pour tous ces articles très intéressants et rempli de justesse !!!

    Au vu des avis positifs à propos de ton livre, je m’en vais l’acheter !!!

  • Stef
    16 mai 2016 à 14 h 43 min

    Bonjour Felix,

    Je suis une fan de tes articles que je trouve toujours juste contrairement aux autres blogs que j’ai pu parcourir où les contenus étaient souvent superficiels…

    Je suis (je pense) une adepte du cold-reading car depuis mon enfance j’observe beaucoup et cela m’amène à comprendre très vite qui j’ai en face de moi et ce que je peux en tirer, du coup cette capacité à lire les gestes non-verbaux à rendu mon esprit synthétique car j’obtiens rapidement les réponses à mes questions sans trop d’effort, les années m’ont permises de savoir observer les bonnes choses au bon moment.

    Cependant dans ta question 2, une chose m’interpelle, je vois pour la première fois une incohérence dans ton article. Dans le contexte tu décris un homme en chemise cravate…. »iphone à la main »…. »les mains dans les poches ». Comment peux-t’on voir qu’il a un iphone dans les mains si ses mains sont dans ses poches.
    Ma remarque peut paraître inutile pour certains, mais l’analyse des 2 situations peut amener à une « conclusion » différente…

    S’il à le téléphone dans la main : cela lui donne un air hyperactif qui reste connecté peu importe où il est, probablement un cadre passionné par son boulot…

    S’il a les deux mains dans les poches : soit aucune distraction, étant donné qu’il tapote nerveusement le pied, cela reflète un état d’impatience, probablement l’attente du bus, peut-être est-il en retard là aussi, les deux mains dans les poches dissimulent probablement des points fermés….dans ce contexte sa nervosité est à priori davantage lié à l’attente du bus…

    Dans les 2 cas nous n’avons pas suffisamment d’éléments pour avoir une certitude, l’expression de son regard, sa manière de se tenir (les épaules…)… bref je voulais juste appuyer sur ce détail, peut-être suis-je parti trop loin dans mon analyse 😉

    Merci Felix pour tous ces articles très intéressants et rempli de justesse !!!

    Au vu des avis positifs à propos de ton livre, je m’en vais l’acheter !!!

  • Layna
    3 octobre 2019 à 17 h 12 min

    J’analyse la psychologie des gens automatiquement j’ai l’impression de prémédité chacun de mes mots alors que je ne fais pas exprès d’être comme ça. Mes déduction sont souvent bonne ma famille dit que c’est un don. On dirait Presque que je lis dans les pensées mais je regarde souvent dans les yeux des gens leurs tics les trait du visage. Bref j’ai du mal à vivre comme ça. Je suis pas heureuse j’ai l’impression d’être une menteuse manipulatrice. Comment est ce que on pourrait m’aider ?? Ma mère dit que c’est un don pour moi c’est une malédiction je fini pars être le psy de tt mon entourage. J’arrive à faire parler de parfait inconnus de leurs vies.

    • autre
      3 octobre 2019 à 23 h 39 min

      Bonsoir LAYNA,

      Ton témoignage est très intéressant. Peux-tu nous dire comment tu vis avec ça au quotidien? c’est un gros avantage si on sait s’en servir 😉

    • LYVIA
      4 octobre 2019 à 9 h 44 min

      Bonjour, pour ma part je crois au don, si tu n’y crois pas c’est peut être normal de le rejeter, sinon ce serait peut être accepter que tu sois ainsi et y trouver une avantage.

  • Layna
    29 mai 2016 à 20 h 50 min

    J’analyse la psychologie des gens automatiquement j’ai l’impression de prémédité chacun de mes mots alors que je ne fais pas exprès d’être comme ça. Mes déduction sont souvent bonne ma famille dit que c’est un don. On dirait Presque que je lis dans les pensées mais je regarde souvent dans les yeux des gens leurs tics les trait du visage. Bref j’ai du mal à vivre comme ça. Je suis pas heureuse j’ai l’impression d’être une menteuse manipulatrice. Comment est ce que on pourrait m’aider ?? Ma mère dit que c’est un don pour moi c’est une malédiction je fini pars être le psy de tt mon entourage. J’arrive à faire parler de parfait inconnus de leurs vies.

    • LYVIA
      23 décembre 2016 à 2 h 50 min

      Bonjour, pour ma part je crois au don, si tu n’y crois pas c’est peut être normal de le rejeter, sinon ce serait peut être accepter que tu sois ainsi et y trouver une avantage.

    • autre
      4 novembre 2017 à 0 h 08 min

      Bonsoir LAYNA,

      Ton témoignage est très intéressant. Peux-tu nous dire comment tu vis avec ça au quotidien? c’est un gros avantage si on sait s’en servir 😉

  • Cholet
    3 octobre 2019 à 17 h 12 min

    Bonjour Stéphane, Félix, Charles,

    Je me trompe si je vous dis que vos activités commerciales supportent mal l’esprit critique de ceux qui lisent vos articles.
    Je ne vois que des réactions allant dans votre sens.

    http://www.cnrtl.fr/etymologie/turbulent#

    Bon désordre.
    Philippe

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