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Mentalisme

Développez votre répartie en 3 étapes : ne vous faites plus marcher sur les pieds

Cette anecdote s’est déroulée y a quelques années : je marchais tranquillement dans la rue, sur le trottoir. Une femme en vélo roulait à vive allure dans ma direction, sur le même trottoir que moi. Quand elle est arrivée à mon niveau, il n’y avait pas la place pour nous deux, alors je me suis écarté pour la laisser passer. Malgré tout, elle faillit trébucher. Elle repartit finalement en me lançant un regard noir insoutenable, qui me força à m’excuser auprès d’elle. Elle s’en alla, sans un mot. Une minute plus tard, je me suis demandé pourquoi je m’étais écarté et pire encore, pourquoi je m’étais excusé ? Elle roulait sur mon trottoir, dans le mauvais sens, et à toute vitesse ! J’ai été stupide de me laisser marcher (ou plutôt rouler) sur les pieds.

Depuis ce jour, j’ai tout tenté pour améliorer mon sens de la répartie. Se laisser marcher sur les pieds par d’illustres inconnus (souvent en tord!) est une sensation désagréable au possible. La répartie est non seulement profitable, mais elle est aussi indispensable aux manipulateurs et aux mentalistes.

Sachez tout d’abord  qu’il existe deux types de répartie : la répartie offensive et la répartie défensive. Lorsque vous voulez clouer le bec à votre interlocuteur, vous utilisez une répartie offensive. Lorsqu’un ami provoque un débat autour d’un sujet qui vous tient à coeur, vous utilisez la répartie défensive. Dans le cadre de cet article, nous travaillerons la répartie offensive, celle qui « remballe » un interlocuteur, celle qui vous permet de briller et d’être plus charismatique que jamais.

Pourquoi manque-t-on de répartie ?

Essayez de revivre mentalement une situation dans laquelle vous avez cruellement manqué de répartie. Votre cerveau s’est bloqué. Le blanc. Le vide intersidéral. Un trop-plein d’émotions négatives vous a envahi : colère, gène, surprise.

La première étape consiste d’abord à écouter votre interlocuteur, à vous situer, à bien prendre conscience de tout ce qui vous arrive. A faire preuve d’une empathie toute particulière (nous reviendrons sur ce point dans des exercices à la fin de l’article).

La seconde étape consiste à prendre conscience de votre état émotionnel. Votre trop-plein d’émotions est probablement le plus gros obstacle à surmonter, mais c’est lui qu’il faudra attaquer en premier. Pour cela, il existe plusieurs techniques que nous verrons plus tard.

La troisième étape consiste à vous lâcher. A vous lancer. A oublier votre politesse habituelle, vos bonnes manières et à lâcher quelques choses de cinglant. Pas quelque chose de blessant ou de vulgaire, mais quelque chose de cinglant.

3 exercices pour travailler votre répartie au quotidien

Exercice 1, à travailler dans n’importe quel magasin

Les deux premières étapes citées ci-dessus peuvent se travailler avec l’exercice suivant : lorsque vous achetez du pain, des vêtements ou n’importe quoi d’autre dans un magasin, engagez la conversation avec le vendeur. Ces gens-là ont souvent beaucoup de répartie et beaucoup d’aisance avec les clients. Mais on ne sait pas toujours quoi leur répondre lorsqu’ils nous font une remarque ou une petite blague. Forcez-vous à leur répondre quelque chose de drôle et de spontané.

Forcez-vous à engager la conversation avec des inconnus, à créer des conversations brèves mais assez intenses. Essayez de surprendre les vendeurs avec votre humour et avec vos remarques. Oubliez les conversations toutes prêtes dans lesquelles vous parlez du beau temps, ce n’est pas comme ça que vous développerez votre répartie.

Il n’y a rien de plus simple que de démarrer une conversation avec un inconnu : il suffit de lui poser une question qui le concerne. Pour commencer à discuter avec votre vendeur et pour vous donner la possibilité de travailler votre répartie, demandez-lui par exemple comment il fait pour tenir par cette chaleur si le jour-même il fait chaud, demandez-lui où il a acheté ses vêtements, demandez-lui à quelle heure il fini son travail etc.

Exercice 2, en écoutant la radio ou en regardant la télé

Les invités télé ou radio ont souvent une grande aisance en public. Normal, c’est leur métier me direz-vous ! Lorsque vous écoutez un débat ou une émission « drôle », mettez-vous à la place de l’invité que l’on assène de questions. Répondez à sa place à voix haute. J’ai longtemps pratiqué ce drôle d’exercice dans ma voiture en conduisant, il fait passer le temps et permet de faire de gros progrès rapidement (au risque de passer pour un fou pour les autres conducteurs autour de vous).

Exercice 3, provoquez des débats

Cet exercice vous servira à développer votre répartie offensive et défensive. Lancez un débat avec un ami qui aime échanger et discuter. Lors de ce petit débat, concentrez-vous sur l’état émotionnel de votre ami. Faites preuve d’empathie ! N’essayez pas de « détruire » ses arguments mais au contraire de lui apprendre quelque chose, d’aller dans son sens. Synchronisez-vous sur son émotion. S’il est calme, restez calme. S’il s’échauffe, échauffez-vous.

La répartie, ce n’est pas seulement « briser » l’autre, c’est savoir quoi lui répondre en toutes circonstances. L’empathie permet de se mettre à la place de l’autre et de plus facilement savoir quoi lui répondre et de quelle manière lui répondre. C’est le but du 3ème exercice.

Des exemples de répartie hors du commun

Pour terminer, voici quelques répliques cultes de personnages célèbres avec un sens de la répartie… plus qu’enviable !

Une femme agresse Churchill : « Si j’étais marié avec vous, je verserais du poison dans votre verre. » Il répond : « Madame, si j’étais marié avec vous, je le boirais. »

Face-à-face Mitterrand-Chirac, en 1988.
Jacques Chirac : « Nous sommes deux candidats à égalité dans ce débat, vous n’êtes pas aujourd’hui le président et moi, votre Premier ministre. » Réplique autiste de François Mitterrand : « Certainement, monsieur le Premier ministre. »

Groucho Marx, sortant d’un dîner soporifique : « J’ai passé une excellente soirée, mais ce n’était pas celle-là. »

Oscar Wilde, au médecin qui lui demandait de régler la note avant sa mort : « Je meurs au-dessus de mes moyens. »

82 Commentaires

  • Benjamin
    18 novembre 2014 à 9 h 17 min

    Ayant travaillé dans la maréchaussée, je me suis un jour, lors d’un contrôle routier, fait traité de « fils de pute ». Alors que l’on m’a conseillé de déposer plainte pour outrage, ce que j’ai signifié à l’auteur, j’ai laissé à ce dernier l’opportunité d’éviter une charge supplémentaire à son dossier déjà lourd, en écrivant de sa main une lettre d’excuse à ma propre mère. Ce qu’il a fait.
    Ma mère en a été extrêmement émue et le « jeune » sorti encore plus vite de garde à vue, avec une poignée de main.

  • vero
    12 janvier 2015 à 8 h 11 min

    j’ai vraiment du mal avec tout ca … je ne comprendrais décidément jamais cette quête de pouvoir, qu’un etre prenne le dessus sur autrui, ou dénigrer une pers. sur son physique (pire un commentaire plus haut, sur des PB de santé), bref la méchanceté me sidère, beaucoup denigre pour se valorisé or que nous ne sommes rien sans les autres, nous sommes tous les Autres, et ce sont les autres qui ont fait ce que nous sommes, les autres sont notre culture et notre savoir, pourquoi voir les autres comme des rivals ou des ennemies alors qu’ils nous enrichissent

  • Adriano
    27 janvier 2016 à 2 h 45 min

    Excellent article, un grand merci 🙂

  • Philippe
    2 août 2016 à 15 h 04 min

    Bonjour felix
    Je suis une personne qui fait ce que dit ton article
    Mais j’aurais d’un peu plus de détailles concernant la manipulation

  • MOTTE
    1 décembre 2016 à 7 h 01 min

    article toujours agréable à lire mais il faut absolument corriger la faute d’orthographe principale qui est la REPARTIE et non la rÉPARTIE !!!

    • Stéphane
      1 décembre 2016 à 9 h 43 min

      Bonjour, merci pour vos encouragements !

      Concernant l’orthographe : la réforme de 1990 permet l’utilisation de l’accent sur « répartie » pour éviter les confusions. Maintenant s’ouvre le débat de « est-ce que c’est bien ou est-ce que c’est mal » – débat que je referme aussitôt 🙂

      Belle journée à vous.
      Stéphane

  • Citron
    25 avril 2018 à 21 h 38 min

    Bonjour,
    J’arrive peut-être un peu tard mais je trouve cet article vraiment intéressant. En ce qui me concerne, j’ai plus de répartie lorsque je « défends » quelqu’un d’autre. Par exemple, lors d’un grand festival, une famille d’inconnus à fait une remarque très désobligeante à mon père qui était en fauteuil roulant. Il y avait beaucoup de monde cette nuit là et il était très difficile de marcher les uns derrière les autres (un peu comme des sardines en boîte…et je n’exagérè pas!). Du coup, comme la circulation était difficile, ces inconnus se sont permis de dire que les personnes handicapées n’avaient à rien à faire ici. Et là je me suis retournée (j’ai l’ouï assez fine…) et leur ai répondu:  » bah, vous êtes bien là vous! Seulement vous, votre handicap c’est que vous n’avez pas de cerveau ». J’avoue que ça m’a fait du bien de répondre du tac au tac. Après quand on me vise moi, j’ai un peu plus de mal, mais bon je travaille dessus. En tout cas, merci pour ces conseils, je faisais déjà le « truc » de la télé mais maintenant au moins je sais que c’est recommandé!

  • Martin
    3 octobre 2019 à 16 h 10 min

    tout d’abords je ne m’appelle pas Martin , mais j’ai quand même un problème !
    j’applique presque tout les jours ces exemple or mis celui de la radio et de la télévision pour la simple et bonne raison que je n’écoute pas la radio et que je ne regarde pas la télé et puis en plus je n’ai pas de voiture …
    si je le fais , c’est pas parce que je souhaite travailler ma répartie mais tout simplement parce que je suis plutôt sociable et j’aime beaucoup faire rire . néanmoins je ne serais capable de dire le même genre de choses que sur ces exemples , il m’est arrivé de me surprendre seul en clouant quelques personne avec des remarques de ce genre mais j’aimerai vraiment développer ce genre de chose de manière a ce que ce soit courant . que j’en soit capable presque à chaque fois qu’on m’en donnera l’occasion .

    Un exemple : depuis tout petit , j’ai pas mal de soucis avec mes dents (cassées , dévitalisée , jaunes , tartre etc …) et lorsque quelqu’un me fait le reproche blessant qu’elle sont moche , horrible ou qu’il faut que je m’achète une brosse a dents , je suis extrêmement mal à l’aise et je ne sais jamais quoi répondre . c’est la première chose a laquelle j’ai pensé quand vous m’avez demandé de me remémorer un moment ou je n’ai su quoi répondre . j’ai beau chercher , il n’y a rien a répondre ou du moins rien qui me viens . Je ne vous demande pas d’aide parce que je ne trouverais aucun refuge dans une répartiee qui ne viendrais même pas de moi . je vous demanderais juste , bien que ce sujet à l’air de tenir a coeur beaucoup d’autres que moi , d’approfondir le sujet . Je vous en serais très reconnaissant .

    En ce qui me concerne je vais allé regardé la télévision . ou bien lui parler . travailler ma répartie dans tout les cas .

    • Felix Boussa
      4 octobre 2019 à 18 h 22 min

      Bonjour Martin,

      On a beau faire, il y a des sujets qui fâchent et qui nous surpassent. Je te conseille de travailler ta répartie dans des situations moins douloureuses, moins « complexantes ».
      En tout cas, je vois très bien ce que tu veux dire. Bon courage !

      Compte sur moi pour publier un autre article sur la répartie à l’occasion, j’ai déjà quelques idées de techniques « clef-en-main » pour progresser.

      Félix

    • Adrien
      4 octobre 2019 à 19 h 11 min

      Je ne sais pas si ce que je vais dire va être très utile mais je me lance quand même.
      En ce qui concerne le sujet qui te tiens à coeur, lorsqu’une personne te fait ce genre de remarque il s’agit d’un « coup bas », que tu prends inconsciemment (ou non) pour une agression, ce qui est assez logique. En effet il s’agit d’une remarque blessante et gratuite concernant un complexe que tu ne peux changer.

      Cela me fait un peu penser à un problème que j’ai commencé à rencontrer depuis quelques années. Pour décrire rapidement cela disons que je commence à avoir un début de calvitie (nommé avec beaucoup de poésie par certains « marque des cuisses… -_- ).
      Quand on me faisait la remarque je complexais énormément, puis avec un peu d’entrainement j’ai fini par trouver une répartie sous forme d’autodérision. Il faut savoir que j’ai aussi les cheveux longs et ma phrase fétiche est devenue « Ouioui je perd mes cheveux mais j’essaie de toujours garder le même volume ». Depuis je vis cela beaucoup mieux, cela fait rire les gens et tout le monde passe vite à autre chose.

      Face à une remarque « complexante » tu à 3 possibilités de répartie:

      – L’autodérision comme dans mon exemple au dessus.

      -La remarque cinglante:
      -genre « retour à l’envoyeur » ou tu vas faire le même type de remarque à la personne sur un de ses aspects physique avec HUMOUR (c’est bas mais de bonne guerre, il faut mettre le paquet et focaliser l’attention de l’auditoire sur la personne pour qu’au final la remarque que l’on t’a fait soit oublié et que les gens aient retenu ton trait d’humour)
      -le mépris et l’ignorance genre « ouahou tu as une conversation passionnante » et tu ne relèves même pas.

      -Le mixe entre les deux qui revient à faire de l’autodérision en relançant sur la personne qui est en face (c’est pas mal, tu passes pour quelqu’un qui assume et qui a de l’humour.
      Je ne me permettrai pas de donner des exemples la dessus car ce serait déplacé et comme tu l’as dit tu ne t’y retrouvera pas.

      DANS TOUS LES CAS:
      Il faut absolument éviter le blanc très pesant et qui montre à tout le monde que tu complexes, qui survient après que la remarque t’ait été faite.
      Si tu es en train de discuter, ou de faire quoique ce soit tu lances ta répartie et tu continues ce que tu étais en train de faire comme si ce n’étais qu’une parenthèse que tu avais à peine remarquée.

      A mon avis:
      Si une personne te fait ce genre de remarque gratuitement c’est certainement car une forme de « jalousie » ou de « compétition » s’est installée (ta facilité à parler, à aborder les gens, à faire rire les gens, à séduire sa copine 😀 ) entre toi et cette personne. Il veut te rabaisser pour que tu monopolises moins l’attention. Moralité au moment ou il te fait cette remarque c’est TOI qui a l’ascendant sur lui et il veut rétablir les choses. Avoir cela en tête aide généralement beaucoup pour la confiance en soi.

      Oh tiens j’ai encore écrit un pavé, c’est étonnant… -_-

      Bon, si cela a pu aider c’est bien, sinon, c’est bien quand même.

      PS:Je vous laisse commenter car je ne suis pas toujours très clair, c’est difficile d’écrire comme on pense.

      • Felix Boussa
        5 octobre 2019 à 3 h 01 min

        Hello Adrien,

        Tu as parfaitement raison : l’auto-dérision est à mon avis le meilleur moyen de répondre aux critiques blessantes.
        Pour l’histoire, lorsque j’étais plus jeune, j’ai eu quelques problèmes de santé qui m’ont fait prendre du poids durant mes années collège. Les gosses sont sans-pitié à cet âge, et les noms d’oiseaux fleurissaient (« le gros », etc). Je me rappelle de cette période en deux phases : au départ, je me vexais. Les critiques fusaient de plus belle. Elles étaient de plus en plus douloureuses. Par la suite, j’assumais, je rigolais sur mon poids et je rentrais dans le jeu avec mes détracteurs. Finalement, plus personne ne m’a malmené sur mon embonpoint à partir de ce moment ! Et, décomplexé, j’ai réussi à perdre mes kg en trop l’année suivante.
        Quand la victime rentre dans le jeu de ses assaillants en rigolant avec eux, ils n’ont plus aucun intérêt à continuer. Ils se lassent et passent à autre chose ! Ce n’est pas être lâche que d’utiliser l’auto-dérision, c’est même plutôt faire preuve de maturité.

        Alors clairement, l’auto-dérision est à mon sens la meilleure façon de répondre aux critiques auxquelles nous sommes les plus fragiles.

        Merci pour ton commentaire Adrien,
        Félix

  • Nico
    3 octobre 2019 à 16 h 10 min

    Dans le genre de réplique magnifique, un mec dit à Chirac : « Connard », et le président lui répond « Chirac » en s’inclinant légèrement 🙂

    Magnifique de simplicité !

    • Vince
      4 octobre 2019 à 18 h 59 min

      À ma connaissance, Chirac aurait répondu « Enchanté, moi c’est Chirac ». Ce qui est, je trouve, encore plus magnifique.

  • Alex
    3 octobre 2019 à 16 h 10 min

    La répartie, un article que j’attendais avec impatiance ! Merci beaucoup Félix !

    • Felix Boussa
      3 octobre 2019 à 17 h 09 min

      De rien Alex, d’ailleurs il me semble bien que c’est toi qui m’a soumis cette idée, je me trompe ?

  • Babouche
    3 octobre 2019 à 16 h 10 min

    Yo,

    Une simple petite remarque concernant ton article. Au risque de paraître bête, je demande si tu ne te contredit pas dans ce dernier. A l’aide de ces phrases :

    « Oubliez les conversations toutes prêtes dans lesquelles vous parlez du beau temps, ce n’est pas comme ça que vous développerez votre répartie.

    […] Pour commencer à discuter avec votre vendeur et pour vous donner la possibilité de travailler votre répartie, demandez-lui par exemple comment il fait pour tenir par cette chaleur si le jour-même il fait chaud, demandez-lui où il a acheté ses vêtements, demandez-lui à quelle heure il fini son travail etc. »

    Ce n’est pas des conversations toutes préparées ?

    En tout cas tes articles me sont très bénéfiques et je t’en remercie !

    • Felix Boussa
      4 octobre 2019 à 18 h 34 min

      Hello Babouche,

      Alors, mon exemple que tu cites est une discussion toute préparée… oui et non !
      Parce qu’en posant une question un peu plus originale que « il fait beau non ? » vous avez la possibilité de répondre quelque chose d’un peu plus original aussi.
      Je pense, et c’est un avis personnel, qu’à partir du moment où la question vise directement votre interlocuteur, vous marquez des points et vous améliorez votre chance de construire une conversation spontanée et pas trop morte-née.

      Parler « fringues » et « conditions de travail » c’est du déjà vu c’est vrai, mais en abordant la chose d’une manière originale qui vous démarque réellement, vous cassez le cliché. C’est là où je voulais en venir !

      En espérant avoir répondu à ta question. Merci pour tes encouragements,
      Félix

  • Quentin
    3 octobre 2019 à 17 h 09 min

    Encore un article excellent , très complet et détaillé .
    Les exemples sont très bien trouvés et j’essayerai d’appliquer les exercices.
    Merci pour cet article , Félix .

  • Développement Personnel
    3 octobre 2019 à 17 h 09 min

    J’adore! Très bon article.

    Exemples de répartie très enrichissants.

    Merci

  • MarieBo Solutions
    3 octobre 2019 à 17 h 09 min

    Bonjour,

    J’utilise souvent l’autodérision mais j’aime bien y ajouter aussi une pointe d’absurde. J’ai déjà travaillé dans un bureau où les collègues s’empressaient toujours de me faire remarquer mes erreurs.

    Alors j’ai développé des réponses du genre :
    ° Ce n’est pas une erreur, je l’ai fait exprès pour voir si vous portiez attention.
    ° Ou encore, je me force pour faire au moins 2 ou 3 erreurs par jour pour cacher le fait que je suis parfaite. Parce que si les gens prenaient conscience que je suis parfaite ils seraient jaloux et m’aimeraient moins.

    J’ai inventé toutes sortes de réponses de ce genre et finalement tout le monde s’est mis à m’imiter, ce qui a éventuellement allégé l’atmosphère et donné lieu à de bonnes rigolades.

    • Félix Boussa
      3 octobre 2019 à 17 h 52 min

      Hello Marie,

      Très bonne idée d’utiliser l’auto-dérision, c’est probablement le moyen de répondre le plus efficace à des pics. Le danger étant de perdre sa crédibilité et de trop se laisser faire (« la bonne poire dont on peut se moquer »). Dans ton cas, les remarques n’étaient pas toxiques, alors l’auto-dérision avait sa place. Dans certains milieux professionnels, les remarques sont tellement cinglantes qu’utiliser l’auto-dérision ne ferait qu’enfoncer le clou.

      Félix

  • L
    3 octobre 2019 à 17 h 09 min

    Cool l’article, je me retrouve par moment, mais est ce que la répartie c’est un peu toujours vouloir avoir raison ? car moi j’adore avoir raison, bon quand j’ai tord je le reconnais mais bon, et mes anciennes amies me disaient t’est chiante tu veux toujours avoir raison, donc la répartie c’est avoir le dernier mot non? donc aimer avoir raison aussi un peu non?

    Merci

  • TuPicol
    3 octobre 2019 à 17 h 11 min

    Bonjour super article,
    je travaille aussi ma répartie, un autre exemple,

    moi : voilà, le travail est fait
    mon collège :tu veux une médaille!?
    Moi: pourquoi pas et tu sais que « le management poir les nuls « vient de paraître…

    • Marvin
      4 octobre 2019 à 19 h 11 min

      ou alors:
      Toi: voila, le travail est fait
      ta collégue: tu veux une médaille ?
      Toi: si c’est pour le fait de te faire ravaler ton aigreure, je veux bien 🙂
      ps: affiche un sourire trés amicale, je dit souvent avec franchise des choses sanglante sur les gens, mais on y ajoutant de la légereter, sa devrais allez 😉 moi c’est toujours passer ^^

  • proximo
    3 octobre 2019 à 17 h 11 min

    Vous voulez travailler votre répartie?

    Regarder l’intégrale de Dr house, et c’est reglé, le meilleur manipulateur/beau parleur au monde.

    A plus

    • Vincent
      3 octobre 2019 à 17 h 52 min

      Bonjour Félix, bonjour tout le monde,

      Merci pour ce très bon article, j’aimerais en savoir davantage sur le sens de la répartie, je vous expose un ou deux problèmes dont j’aimerais me débarrasser.

      Tout d’abord, lorsque l’on me fait une remarque, si le sujet dont on parle est une personne ou quelque chose qui me tient à coeur, je me sens pris par l’émotion (colère, tristesse) et du coup, ma voix change et l’autre, le remarque (j’en suis sûr), et de ce fait, je ne trouve rien à redire…

      Aussi, il m’arrive quelque fois d’avoir quelque chose à répondre, mais ce que j’ai peur, c’est que l’autre surenchérisse, et que moi, je n’ai plus rien à dire… du coup, j’évite souvent ma réplique initiale, dont voici un exemple vécu :

      A quelqu’un qui m’écrasait pour se faire valoir, je lui réponds :

      Moi: Je n’ai pas besoin d’écraser les autres pour me donner de l’importance
      Lui : Mais tu n’as pas d’importance
      Moi : (blanc), je n’ai pas su quoi répondre…

      Des idées de réponses ?

      Aussi, on me fait souvent un aspect de mon physique, j’ai un goître, et je voudrais trouver quelques répliques à ce sujet, vous pouvez m’aider ?

      Comment être sûr que l’autre a été « atteins » lorsque l’on fait une réplique ?

      Merci à vous Félix et les autres,

      Vincent

      • Michel
        3 octobre 2019 à 23 h 39 min

        « A quelqu’un qui m’écrasait pour se faire valoir, je lui réponds :

        Moi: Je n’ai pas besoin d’écraser les autres pour me donner de l’importance
        Lui : Mais tu n’as pas d’importance
        Moi : (blanc), je n’ai pas su quoi répondre… »

        je pense que tu pouvais lui répondre : Et toi t’es vraiment désespéré dans ta quette d’importance

      • Jonathan
        3 octobre 2019 à 23 h 39 min

        Sur le coup j’aurais peut-être pas trouvé de réponse non plus, mais comme j’ai eu le loisir d’y réfléchir qq seconde, il m’est venu une idée.

        J’utiliserais l’absurde en détournant le sens du mot « importance ». un peu comme la fameuse réplique  » vous voulez un whisky » « oh juste un doigt » « vous voulez pas une whisky d’abord? » ?

        Ici on peut imaginer que le mot « importance » désigne la corpulence, donc tu peux répondre:

        – Comme tu dis, grâce à ce précepte j’ai toujours su maintenir ma ligne

        Bon c’est peut-être un poil sophistiqué pour qu’il comprenne sur le coup, mais le fait que ça soit une réponse inattendue le laissera perplexe.

      • Dedel
        3 octobre 2019 à 23 h 39 min

        J’aurais répondu :
        Lui: « mais tu n’as pas d’importance »
        Moi:  » à tes yeux! et ça ne veut pas dire grand chose… »
        Bise

  • Maxime
    3 octobre 2019 à 17 h 11 min

    Bonjour Félix,

    Je me retrouve bien dans le gars sympa qui s’excuse souvent des tords des autres et ai changé d’approche il y a plusieurs années pour les mêmes raisons que toi. Dans mon cas le déclic a été à la fin d’une opération très difficile de la jambe. Avec 10 mois pour réapprendre à marcher, j’ai été stupéfait de voir les gens dans la rue qui ne me laissaient pas marcher sur le trottoir qui était trop étroit : j’étais obligé d’en descendre, chose parfois très difficile, alors qu’eux étaient valides et faisaient des réflexions parce que je les gênais… Un comble non ?

    Par contre je pensais que l’empathie provoquait ma réaction d’effacement et non que l’empathie pouvait m’aider à développer mon sens de la répartie, mais je comprends bien ton raisonnement.

    Ton article est vraiment très intéressant et de mon côté ma répartie passe notamment par une méthode où je vais dans le sens opposé à ce que pourrait attendre l’autre.

    Par exemple :
    – A une personne qui me bouscule ou me marche sur les pieds et qui ne s’excuse pas : « c’est un plaisir de se faire marcher sur les pieds par vous » => l’autre est surpris et s’excuse, ou de la même manière « vous devriez changer de verre correcteur au plus vite dans votre intérêt ».
    – A une personne qui me double dans une file d’attente « vous avez raison de gagner du temps mais ferez-vous la même chose pour aller au cimetière ? ».

    A bientôt,

    Maxime

    • Felix Boussa
      4 octobre 2019 à 19 h 11 min

      Hello Maxime,

      Ton expérience est très intéressante, merci ! Pour ce qui est de tes exemples de répartie ils sont très pertinents aussi. J’utilise la même technique que toi, c’est à dire répondre quelque chose de décalé qui met mon interlocuteur mal à l’aise. J’espère avoir de tes nouvelles lorsque j’aurai publié le prochain article concernant la répartie.

      A bientôt,
      Félix

  • Jocelyne
    3 octobre 2019 à 17 h 11 min

    Les gens qui ont de la répartie sont ceux que je déteste le plus au monde. Pourquoi chercher à se dominer avec des mots alors que nous sommes tous sensés être égaux. Une fois, j’ai eu un motard derrière moi qui roulait sur mon trottoir. Je ne lui ai pas donné de place, je l’ai obligé à me suivre jusqu’à ce que l’embouteillage se dissipe. Je pense qu’il faut avoir la répartie défensive mais surtout pas l’offensive. C’est comme ce qu’on enseigne dans les arts martiaux. Ce n’est pas fait pour faire du mal aux autres, mais pour se défendre quand les autres essaient de nous faire du mal.

  • Classique.
    3 octobre 2019 à 17 h 11 min

    Bonjour je n’ai aucune répartie. L’autre jour je me faisais insulter et je n’ai pas su quoi répondre à part le réinsulter derrière. « Fils de pute » qu’on me disait. Moi « C’est toi le fils de pute. » T’as aucune répartie connard. » Je ne suis pas un connard car je ne suis pas comme toi. » Ah oui t’es pas un connard t’es une pute c’est vrai. Je ne savais pas que tu étais une pute. Je parle de toi. Moi aussi je parle de toi. Pauvre con va. Non désolé je ne suis pas toi. Evidemment si c’était moi pas tu ne serais pas con. T’as besoin de personnes aussi con que toi pour briller ? Non sinon je ne te parlerai pas. Tu devrais ne pas te parler alors. Aidez-moi s’il vous plait.

  • dam's
    3 octobre 2019 à 17 h 11 min

    Bonjour
    Apres réflexion, je me dis que pour avoir une répartie en béton armé, il faut avoir une grande culture générale pour pouvoir rebondir en toutes situations. Je me trompe peut être?

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