Menu
Philosophie

Qui suis-je ? La conscience expliquée simplement.

Si on vous demande « qui êtes-vous ? », vous répondrez probablement par votre nom, votre prénom, la ville d’où vous venez, votre âge. Vous parlerez certainement de vos passions, de votre profession, de votre caractère. Mais à aucun moment vous ne direz à votre interlocuteur « je suis une conscience ».

Pourtant, c’est le cas. Mais si on ne le fait pas, c’est parce qu’on du mal à percevoir la complexité de notre « je », autrement dit, on ne sait pas vraiment ce qui constitue notre « moi » intérieur, notre conscience.

Si vous aussi vous vous demandez :

  • Qu’est-ce que je suis vraiment ?
  • À quoi sert ma conscience ?
  • Suis-je toujours en accord avec moi-même ?
  • Quelle maîtrise puis-je espérer avoir sur moi ?

Les philosophes Descartes, Rousseau, Hume, Kant devraient vous aider à y voir plus clair.

D’abord, c’est quoi la conscience ?

Il s’agit du « moi », et du fait de pouvoir dire « je » et en sachant qu’il s’agit de moi-même.

Quelques caractéristiques de la conscience :

  • Elle est immatérielle : on ne peut pas la voir, ni la toucher.
  • Elle est intérieure : eh oui, elle est en nous.
  • Elle est subjective : comme notre conscience n’est rien qu’à nous, nos pensées/idées/croyances nous appartiennent, et sont donc purement subjectives.

En d’autres termes, notre conscience, c’est ce qui nous permet d’être lucide sur le moment présent, en ayant une idée claire de la situation dans laquelle on se trouve.

Par exemple : j’ai conscience que je suis assis sur une chaise plus ou moins confortable, en lisant un article de philosophie sur le site de l’Institut Pandore. Je sais que c’est moi et seulement moi qui vit ce moment.

Et notre conscience, elle fait quoi ?

Elle nous définit, certes, mais surtout, elle pense..

Rappelez-vous, il y a quelques temps j’écrivais un article sur Descartes et sa découverte du « moi qui pense« .

Pour résumer, Descartes partait du principe que depuis notre plus jeune âge, nous avons accepté sans discernement des opinions douteuses que l’on croyait vraies. De ce fait, une grande partie de notre savoir s’avère être faux.

Alors pour remédier à cela, Descartes se met à douter de tout, il élimine ses croyances pour refonder tout son savoir sur des bases solides.

Et qu’est-ce qu’il découvre ? Eh bien Descartes tombe nez à nez avec sa conscience. Il réalise que la seule chose qui soit certaine, c’est que nous sommes tous des sujets qui pensent et qui en sont conscients, d’où le « je pense donc je suis ».

Je ne suis donc, précisément parlant, qu’une chose qui pense, c’est-à-dire un esprit, un entendement ou une raison. — Méditations métaphysiques (1641), René Descartes

Peu importe si on pense tous de manière différente, la seule chose qui compte, c’est que l’on pense. Ainsi, l’action de penser définit donc l’homme (contrairement aux objets ou aux animaux qui ne pensent pas).

À noter : Descartes est le premier philosophe à introduire la notion de « conscience » en philosophie au XVIIe siècle (et c’est aussi pour ça que sa pensée a révolutionné le monde).

Et à part penser, à quoi nous sert notre conscience ?

Pour Jean-Jacques Rousseau, l’homme est perfectible, c’est-à-dire qu’il peut devenir meilleur de jour en jour. Et l’outil qui permet à l’homme de se perfectionner au quotidien, c’est ce qu’il appelle « la conscience morale ».

Cette conscience morale est comparée à une voix intérieure qui aurait autorité sur nous : elle servirait à nous montrer le bien et le mal, et à nous remettre le bon chemin lorsque l’on s’égare un peu.

Notre conscience morale est universelle et nous permet de renouer avec notre instinct, c’est-à-dire, notre liberté originelle et ce à quoi on aspire vraiment. Mais le souci avec cette petite voix, c’est que nous sommes libres de l’écouter ou pas. Et malheureusement, parfois, elle ne parle pas assez fort ou elle est couverte par nos peurs, nos proches ou même la société.

Ainsi, lorsque l’on se retrouve à aller sur des chemins qui ne nous conviennent pas, si on fait des choix qui ne nous correspondent pas, c’est bien souvent parce que l’on a négligé notre conscience morale, car elle seule aurait pu nous guider vers la bonne voie.

Il ne tient qu’à nous d’apprendre à l’écouter, car une chose est sûre, cette voix intérieure nous veut du bien.

Ok on a une conscience, on pense, mais est-ce qu’on est toujours en cohérence avec nous-même ?

Pour le philosophe écossais David Hume, la réponse est non. Il s’oppose farouchement à la thèse de Descartes qu’il démonte gentiment dans son Traité de la nature humaine :

Il y a certains philosophes qui imaginent que nous avons à tout moment la conscience intime de ce que nous appelons notre « moi » — David Hume, Traité de la nature humaine. 

Pour faire simple, Hume se demande : comment puis-je être sûr que je suis toujours moi ? Et à cela, il répond que la conscience est toujours partielle car elle se limite à ce que l’on voit ou à ce que l’on ressent (à nos sens quoi).

Selon Hume, notre conscience ne serait qu’une suite de perceptions : douleurs, sentiments, chaud, froid, tristesse… et cela, sans identité propre.

Autrement dit, si vous croyez que vous êtes unique et que vous avez une personnalité hors du commun… Détrompez-vous, Hume vous affirme le contraire, et il va même plus loin : pour lui, l’identité personnelle n’est qu’une fiction de l’imagination.

L’esprit est une sorte de théâtre où plusieurs perceptions font successivement leur apparition, passent, repassent, s’écoulent et se mêlent en une infinie variété de positions et de situations. Il n’y a pas proprement en lui de simplicité à un moment unique, ni d’identité à différents moments, quelque penchant naturel que nous ayons à imaginer cette simplicité et cette identité. — David Hume, Traité de la nature humaine

Mais comment il arrive à penser ça ? D’abord, Hume est un philosophe empiriste, c’est-à-dire qu’il considère que toutes les connaissances humaines proviennent de l’expérience sensible. Nos sens seraient donc la source de notre savoir.

Partant de ce principe là, Hume s’interroge sur le « moi », et réalise que le seul moyen de rencontrer ce « moi », c’est lorsque l’on ressent quelque chose. Par exemple : il fait froid, votre « moi » frissonne ; vous êtes triste, vous versez une larme ; vous vous êtes coupé le doigt, vous avez mal au doigt, etc.

Conclusion : le « moi » n’existe que quand on ressent quelque chose, et comme nos sensations et nos perceptions sont toujours changeantes (on n’est pas tous les jours tristes, on n’a pas tout le temps froid, et on n’a pas le doigt coupé en permanence).

Si le « moi » n’a pas d’identité propre, c’est donc parce que l’on ne construit pas une personnalité sur des perceptions/sensations changeantes ! La conscience est seulement l’outil qui permet de ressentir.

Quelle maîtrise peut-on espérer avoir sur nous-même ?

Comme l’affirmait Descartes, notre conscience nous permet en premier lieu de penser. Mais malheureusement, pour le philosophe allemand Emmanuel Kant, penser correctement est une tâche bien trop difficile pour nous.

En effet, selon Kant, très peu de gens savent réellement penser par eux-même. La majorité se réfugie dans des préjugés (= croyances dont nous ne sommes pas maîtres, qui proviennent de notre histoire ou de notre tempérament) et beaucoup construisent leurs opinions sur de grossiers clichés.

Voilà pourquoi Kant affirme que l’on ne sait pas, ou du moins que l’on n’a pas le courage d’utiliser notre entendement (= faculté de penser et de comprendre en utilisant sa raison).

Kant explique que beaucoup se laissent dicter leurs pensées par des proches, par la société, ou la doxa (= l’opinion publique). Ces gens « paresseux et lâches » sont appelés des « adultes mineurs ». Et vous l’aurez compris, le but ultime est de devenir « majeur », c’est-à-dire des adultes qui arrêtent de se complaire dans cette passivité de la pensée et qui osent penser comme ils l’entendent.

Alors comment penser par soi-même ?

Kant nous donne la méthode à appliquer, dans Critique de la faculté de juger, à travers 3 maximes à appliquer :

  • Apprendre à penser par soi-même (en virant tous nos préjugés).
  • Penser en se mettant à la place d’autrui, c’est-à-dire, avoir l’esprit ouvert et penser de manière universelle et objective.
  • Toujours penser en accord avec soi-même, être toujours cohérent dans sa pensée et dans ses actes.

Pour conclure…

« L’homme est à la fois le plus proche et le plus éloigné de lui-même », disait Saint Augustin.

Et maintenant, vous comprenez pourquoi. La nature humaine est complexe : nous sommes tous dotés d’une conscience qui nous permet de penser, d’avoir des valeurs morales (contrairement aux animaux), de nous reconnaître comme « humain ». 

Pour autant, savoir que j’existe et que j’ai une conscience, ce n’est pas connaître qui je suis vraiment (ça, c’est votre part du travail, personne ne peut le faire pour vous).

59 Commentaires

  • Gonda
    4 octobre 2019 à 9 h 19 min

    Je découvre, par hasard, votre site et comme on pourrai le dire d’un bon vin, au-delà de toutes influences, il me sied.
    La conscience morale …! Espace de rangement d’information, propre à nous orienter , dès lors que l’on souhaite y accéder.
    Les actes les plus abominables le sont souvent de personnes convaincu d’avoir raison et donc n’ayant nul besoin d’ouvrir leur conscience, car elle n’est pas ce charmant petit ange de bande dessinée qui nous chuchote à l’oreille.
    La conscience…Celle du ´moi ´ ..! Capacité à pouvoir s’interroger sur notre propre existence, dès lors que nos difficultés à exister nous en laissent le temps.
    Merci encore d’ouvrir en nous l’envie de nous questionner.
    Bien cordialement
    Michel

    • Goa
      4 octobre 2019 à 21 h 28 min

      Il m’est arrivé de commettre des actes répréhensibles tout ayant conscience qu’il l’étaient !
      Qu’en penser ?

  • Gonda
    31 janvier 2018 à 12 h 45 min

    Je découvre, par hasard, votre site et comme on pourrai le dire d’un bon vin, au-delà de toutes influences, il me sied.
    La conscience morale …! Espace de rangement d’information, propre à nous orienter , dès lors que l’on souhaite y accéder.
    Les actes les plus abominables le sont souvent de personnes convaincu d’avoir raison et donc n’ayant nul besoin d’ouvrir leur conscience, car elle n’est pas ce charmant petit ange de bande dessinée qui nous chuchote à l’oreille.
    La conscience…Celle du ´moi ´ ..! Capacité à pouvoir s’interroger sur notre propre existence, dès lors que nos difficultés à exister nous en laissent le temps.
    Merci encore d’ouvrir en nous l’envie de nous questionner.
    Bien cordialement
    Michel

    • Doria Messaoudene
      12 avril 2018 à 14 h 28 min

      Un grand merci Michel pour votre commentaire et votre enthousiasme 🙂

    • Goa
      17 juillet 2018 à 10 h 12 min

      Il m’est arrivé de commettre des actes répréhensibles tout ayant conscience qu’il l’étaient !
      Qu’en penser ?

  • Thierry
    4 octobre 2019 à 9 h 19 min

    Bonjour Doria,
    Merci de me permettre de me remettre en cause par rapport mon « problème » de conscience (qui est d’ailleurs le problème de tout le monde!)

    Je dirais, pour ma part, que la conscience (la conscience d’être Moi) est un peu comme la physique quantique.
    Aujourd’hui le 23/03/2018 à 07h33 j’ai une conscience lambda qui est le fruit de l’accumulation de mes connaissances (préjugés). Si j’avais mené une autre vie dans un milieu tout à fait différent je suppose que ma conscience serait différente…

    Quand on parle de conscience, peut-être faudrait t-il faire abstraction de ce que l’on sait et agir comme si l’on était dans un milieu neutre: pourquoi pas vivre depuis la naissance comme ce pauvre chat de Schrödinger, dans une boîte sans événement extérieur venant agir sur moi. Comment serait ma conscience?
    J’aurais sans doute des sensations (froid, chaud, douleurs, etc) mais.. ce ne serait pas ma conscience…

    Nous sommes tous constitués d’atomes et les atomes sont des particules. Et les particules sont des ondes.
    Bref, dans ce cas un caillou devrait AUSSI avoir une conscience, non?
    Je vais continuer de réfléchir à tout cela!
    Bien cordialement!
    Thierry

  • Thierry
    23 mars 2018 à 7 h 43 min

    Bonjour Doria,
    Merci de me permettre de me remettre en cause par rapport mon « problème » de conscience (qui est d’ailleurs le problème de tout le monde!)

    Je dirais, pour ma part, que la conscience (la conscience d’être Moi) est un peu comme la physique quantique.
    Aujourd’hui le 23/03/2018 à 07h33 j’ai une conscience lambda qui est le fruit de l’accumulation de mes connaissances (préjugés). Si j’avais mené une autre vie dans un milieu tout à fait différent je suppose que ma conscience serait différente…

    Quand on parle de conscience, peut-être faudrait t-il faire abstraction de ce que l’on sait et agir comme si l’on était dans un milieu neutre: pourquoi pas vivre depuis la naissance comme ce pauvre chat de Schrödinger, dans une boîte sans événement extérieur venant agir sur moi. Comment serait ma conscience?
    J’aurais sans doute des sensations (froid, chaud, douleurs, etc) mais.. ce ne serait pas ma conscience…

    Nous sommes tous constitués d’atomes et les atomes sont des particules. Et les particules sont des ondes.
    Bref, dans ce cas un caillou devrait AUSSI avoir une conscience, non?
    Je vais continuer de réfléchir à tout cela!
    Bien cordialement!
    Thierry

  • ErosPower
    4 octobre 2019 à 9 h 19 min

    Chouette article à une nuance prèt je cite
    « d’avoir des valeurs morales (contrairement aux animaux), »
    L’ethologie est une des sciences qui a fait ses plus grandes découvertes au cours de ces 20 dernières années…
    Je ne peux que vous inviter à lire l’incroyable livre de Pierre Jouventin docteur d’état et directeur de recherche, « l’homme cet animal raté » sorti il y a peu. D’une grande érudition et d’une belle simplicité c’est aussi une reflexion appuyé sur le sens de l’humain de tous ces philosophes… Peut e^tre cela vous permettra de philosopher avec moins de deni et de pretention à être supérieur (je le dit avec gentillesse, promis)

    • Doria Messaoudene
      4 octobre 2019 à 20 h 02 min

      Aucune prétention de supériorité de ma part vis-à-vis des animaux, vraiment ! Je ne faisais que retranscrire la pensée de Descartes 😉 Néanmoins, merci pour ce conseil de lecture !

  • ErosPower
    5 avril 2018 à 17 h 00 min

    Chouette article à une nuance prèt je cite
    « d’avoir des valeurs morales (contrairement aux animaux), »
    L’ethologie est une des sciences qui a fait ses plus grandes découvertes au cours de ces 20 dernières années…
    Je ne peux que vous inviter à lire l’incroyable livre de Pierre Jouventin docteur d’état et directeur de recherche, « l’homme cet animal raté » sorti il y a peu. D’une grande érudition et d’une belle simplicité c’est aussi une reflexion appuyé sur le sens de l’humain de tous ces philosophes… Peut e^tre cela vous permettra de philosopher avec moins de deni et de pretention à être supérieur (je le dit avec gentillesse, promis)

    • Doria Messaoudene
      12 avril 2018 à 14 h 38 min

      Aucune prétention de supériorité de ma part vis-à-vis des animaux, vraiment ! Je ne faisais que retranscrire la pensée de Descartes 😉 Néanmoins, merci pour ce conseil de lecture !

  • vladimirillitch
    4 octobre 2019 à 9 h 19 min

    Merci Doria pour ce super site et tes articles que je découvre tout à fait par hasard.comme une boite de pandore d’ailleurs mdrrr .puisque les sujets philosophiques charrient toujours une immense discussion contradictoire avec ses thèses et ses antithèses.je vais vous suivre désormais! ça me plais bien!..et merci encore!. ((juste une parenthèse, j’ai fait école avec une certaine Malika Messaoudene qui était brillante ne philo justement..et surement une passion.)). à bientôt pour d’autre articles..V.I..

  • vladimirillitch
    20 juillet 2018 à 16 h 34 min

    Merci Doria pour ce super site et tes articles que je découvre tout à fait par hasard.comme une boite de pandore d’ailleurs mdrrr .puisque les sujets philosophiques charrient toujours une immense discussion contradictoire avec ses thèses et ses antithèses.je vais vous suivre désormais! ça me plais bien!..et merci encore!. ((juste une parenthèse, j’ai fait école avec une certaine Malika Messaoudene qui était brillante ne philo justement..et surement une passion.)). à bientôt pour d’autre articles..V.I..

  • Jeja S
    4 octobre 2019 à 9 h 19 min

    Alléluia pour ce genre d’articles la veille de son bac blanc de philo!!!

  • Jeja S
    3 février 2019 à 13 h 22 min

    Alléluia pour ce genre d’articles la veille de son bac blanc de philo!!!

  • Nico
    4 octobre 2019 à 9 h 19 min

    Un grand Merci Doria pour ses beaux partages qui nous en apprend plus sur la vie, l’Homme particulièrement 😉 je voulais dire quelques chose qui me tiens, alors les animaux sont bel et bien douées de conscience exemple des espèces d’animaux sauvages genre hippopotames buffles éléphant ou autre j’en passe, qui sauvent la vies a d’autres espèces différentes de la leurs j’apelle sa ni plus ni moins de la conscience et c’est etonnant je dirais même qu’il nous dépassent instinctivement car depuis des siècles l’homme se fait manipuler par des êtres infâmes voilà et donc on en a perdu nos valeurs et principes et ceux de plus en plus qu’on avance dans leur sens on va perdre notre humanité c’est mon avis.. Mais merci beaucoup pour ton travail 😉

  • Nico
    13 février 2019 à 1 h 10 min

    Un grand Merci Doria pour ses beaux partages qui nous en apprend plus sur la vie, l’Homme particulièrement 😉 je voulais dire quelques chose qui me tiens, alors les animaux sont bel et bien douées de conscience exemple des espèces d’animaux sauvages genre hippopotames buffles éléphant ou autre j’en passe, qui sauvent la vies a d’autres espèces différentes de la leurs j’apelle sa ni plus ni moins de la conscience et c’est etonnant je dirais même qu’il nous dépassent instinctivement car depuis des siècles l’homme se fait manipuler par des êtres infâmes voilà et donc on en a perdu nos valeurs et principes et ceux de plus en plus qu’on avance dans leur sens on va perdre notre humanité c’est mon avis.. Mais merci beaucoup pour ton travail 😉

  • louisson81
    21 juillet 2019 à 21 h 03 min

    Bonjour,

    Je ne suis pas de votre avis, les animaux pensent.

  • BAZ
    4 octobre 2019 à 9 h 19 min

    Pas d’accord « je ne pense pas,donc je suis » Qui pense ? le mental,et non la conscience. La conscience est en relation avec
    notre âme, et crée notre environnement immédiat et notre monde, d’illusions ,pour résumer Descartes n’avait rien compris,
    le fait de penser me coupe de mon être intérieur.

  • BAZ
    13 septembre 2019 à 16 h 31 min

    Pas d’accord « je ne pense pas,donc je suis » Qui pense ? le mental,et non la conscience. La conscience est en relation avec
    notre âme, et crée notre environnement immédiat et notre monde, d’illusions ,pour résumer Descartes n’avait rien compris,
    le fait de penser me coupe de mon être intérieur.

  • Doria
    4 octobre 2019 à 13 h 57 min

    Merci beaucoup pour votre commentaire !
    À bientôt sur le Cercle alors !
    Doria

  • honore
    14 avril 2020 à 11 h 24 min

    ça m’a beaucoup aider

1 2

Laisser un commentaire