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Physique Quantique

L’histoire du Chat de Schrödinger expliquée simplement

Il est une histoire des sciences que tout le monde connaît plus ou moins : celle du chat de Schrödinger. Je vais vous la raconter rapidement comme n’importe qui vous la raconterait, sans chercher à l’expliquer.

Erwin Schrödinger, l’un des piliers de la physique quantique, a imaginé une expérience de pensée à base de boite et de chat mort-vivant. Une expérience de pensée, c’est tenter de résoudre un problème en utilisant uniquement son imagination. C’est se poser la question : « que se passerait-il si….. ? ».

Le bon Erwin a donc imaginé l’expérience suivante : il enferme son chat dans une boite close, contenant un dispositif qui tue l’animal dès qu’il détecte la désintégration d’un atome d’un corps radioactif. De l’extérieur, on ne peut pas savoir ce qui se passe dans la boite.

En clair : le chat dans la boite peut vivre ou mourir, sans que l’on sache ce qui se passe depuis l’extérieur.

Dessin de l'expérience de Schrödinger

Dessin de l’expérience de Schrödinger

Schrödinger était-il un psychopathe, pour inventer cette expérience ?

Oh non, Erwin n’était pas dingue. Il a proposé cette expérience pour une bonne raison : il voulait confronter les gens aux paradoxes de la physique quantique.

Du temps d’Erwin Schrödinger, la physique quantique n’était pas encore vraiment acceptée par tous les scientifiques. En particulier, la théorie de la superposition quantique posait carrément problème.

Cette théorie nous explique que dans le monde quantique (c’est-à-dire à l’échelle de l’atome),  une particule – prenons un électron – peut être à plusieurs endroits en même temps. Vous devriez vous dire : « What ? Que l’on parle d’un électron ou d’une balle de tennis, comment un objet peut-il être à plusieurs endroits à la fois ?! »

Voila comment c’est possible (spoiler : c’est la faute aux maths)

Lorsqu’on parle des théories quantiques, il n’y a (presque) qu’une chose à garder en tête : la physique quantique est née grâce aux maths et continue à vivre grâce aux maths.

En physique classique, on dispose d’équations mathématiques pour décrire le monde qui nous entoure. On connaît par exemple l’équation « P = mg », pour calculer un poids. En physique quantique aussi, il existe un tas d’équations pour décrire ce qui se passe à l’échelle de l’atome.

Et accrochez-vous (ouais, bon, j’exagère) : l’équation pour connaître la position d’un électron à un instant donné fait rentrer en jeu des probabilités. Autrement dit, un électron a « x% de chance d’être ici, y% d’être là, z% d’être ici ou là ». Mathématiquement, cela se traduit littéralement par : « l’électron est aux trois endroits en même temps« .

Voila pourquoi on parle de superposition quantique.

Wouahou ! Bref, donc le chat de Schrödinger, il meurt à la fin ou pas ?

Vous avez raison, revenons-en au chat. Schrödinger a proposé cette expérience de chat dans une boite pour une raison assez simple : il voulait illustrer les paradoxes de la physique quantique à l’échelle humaine. Au lieu de parler d’un électron et d’un atome (dont tout le monde se fiche et que personne ne comprend), il a pris l’image d’un chat tout mignon.

Dans sa boite, le chat est accompagné d’un horrible mécanisme qui casse une fiole de poison s’il détecte la désintégration d’un atome d’un corps radioactif (voir le dessin plus haut).

Pas la peine de savoir à quoi correspond la désintégration d’un atome, blablabla. Tout ce qu’il faut comprendre, c’est que cet évènement de désintégration est totalement aléatoire. Autrement dit, personne au monde, pas même le scientifique le plus doué, ne serait capable de vous dire à quel moment le mécanisme dans la boite se déclenchera (ou même s’il se déclenchera).

Maru, un des chats les plus drôles du web

Maru, un des chats les plus drôles du web

Schrödinger s’imagine donc à côté de cette boite totalement fermée et se dit :

Je n’ai aucun moyen de savoir si le mécanisme s’est déclenché. Si mon chat était un objet quantique, je dirais qu’il est à la fois mort et vivant car selon la théorie de la superposition quantique, c’est tout à fait possible.

La seule manière pour lui de savoir si son chat est mort ou vivant, c’est d’ouvrir la boite et de constater. Lorsqu’Erwin ouvrira la boite, on parlera de décohérence quantique. La situation ambiguë (« mort ou vivant ? ») se résout instantanément car une fois la boite ouverte, le minou n’est plus « ou mort ou vivant », il est clairement soit l’un, soit l’autre.

J’insiste sur la forme : Schrödinger dit que son chat est « mort ou vivant » car il s’est amusé à décrire le monde qui l’entourait avec une théorie propre à la physique quantique (la théorie de la superposition quantique). Or, les théories quantiques ne peuvent pas être utilisées pour décrire le monde à notre échelle. Elles ne fonctionnent qu’à l’échelle de l’atome.

Que faut-il retenir de cette expérience ?

Conclusion n°1 : la physique quantique doit rester quantique

J’aurais l’occasion d’y revenir dans un autre article mais la première conclusion est la suivante : les propriétés de la physique quantique doivent rester dans le monde quantique. Exporter les propriétés quantiques dans notre monde macroscopique conduit à des situations irréalistes, comme un chat mort et vivant en même temps.

À l’échelle de l’atome, le fait qu’un élément soit tout et son contraire est interprétable (voir l’interprétation de Copenhague). À notre échelle humaine, cela n’a aucun sens et aucun intérêt.

Les gourous (ceux des sectes) et les mordus de développement personnel adorent la physique quantique et l’utilisent de plus en plus dans une optique marketing (du gros lol ici par exemple). Ils font dire à la PQ des trucs absurdes du genre « il n’existe pas une réalité mais une superposition de réalités, blabla ». Ces gars là sont des tordus et n’ont rien compris à la PQ.

Conclusion n°2 : le chat n’est pas un objet quantique

À l’échelle de l’atome, les choses se déroulent de manière aléatoire. Un électron est un objet quantique. Un chat n’est pas un objet quantique car il ne dispose d’aucune propriété quantique. En d’autres termes : il ne suit pas le principe de superposition quantique.

Une pièce de monnaie n’est pas non plus un objet quantique : lorsque vous jouez à « pile ou face », la pièce tombe soit sur pile, soit sur face, soit sur la tranche. On ne peut pas dire que la tranche soit une superposition de deux états, c’est un état comme un autre.

Conclusion n°3 : il existe peut-être des univers parallèles

L’interprétation de Copenhague est un courant de pensée qui cherche à donner une interprétation cohérente aux phénomènes quantiques. Par exemple : « À quoi correspond intellectuellement un objet quantique qui est dans deux états à la fois (par exemple une particule qui est à deux endroits différents en même temps) ? ». Avec l’expérience du chat, on vient de voir que donner un sens à ce truc délirant n’est pas du tout facile.

Selon l’interprétation de Copenhague, l’état quantique n’a pas de sens physique. Selon cette interprétation, il est inutile de chercher une signification physique, réelle, palpable, à ce qui n’est et ne doit rester qu’une pure formule mathématique. Autrement dit : la superposition quantique est en quelque sorte un artifice mathématique utile dans les calculs des physiciens quantiques qui ne peut pas être illustré.

Pour une autre interprétation, la Théorie d’Everettl’état de superposition admet une interprétation physique. Les états superposés (chat mort et chat vivant) existeraient dans une infinité d’univers parallèles. Par exemple : si le chat de Schrödinger était un objet quantique, alors il serait mort dans un univers et vivant dans un autre univers parallèle. Lorsque Schrödinger ouvrirait la boite pour voir comment va son chat, il serait instantanément transporté dans l’un des deux univers créés, en fonction de l’état du chat. Why not ?

Aucune interprétation ne fait aujourd’hui l’unanimité des physiciens.

Pour résumer en 2 mots le Chat de Schrödinger

En physique quantique, c’est-à-dire à l’échelle de l’atome et de l’électron, certaines particules peuvent être dans deux états contraires en même temps. On appelle ça la superposition quantique. D’un point de vue mathématique c’est tout à fait exact : un électron est mathématiquement à plusieurs endroits à la fois, car on utilise des calculs de probabilité pour connaître sa position. Il est « peut-être là, ici ou encore là ». Chaque position étant associée à un  coefficient de probabilité.

D’un point de vue physique, il y a deux écoles : d’abord l’école de Copenhague, qui dit que la superposition quantique ne doit pas chercher à être illustrée. Elle réfute l’histoire du chat de Schrödinger qui, selon elle, n’a aucun intérêt car la superposition quantique ne doit pas être interprétée physiquement. Le phénomène doit rester un concept mathématique.

Ensuite, la théorie d’Everett qui nous dit que concrètement, il existe peut-être des univers parallèles pour chaque état superposé.

190 Commentaires

  • yunus
    21 juin 2016 à 4 h 54 min

    bonjour .super blog.tres eloquant et enrichissan .cè avk une atention ravissim k jlai lu.Et pour ma part,chimiquement construit je pense k la PQ a klkchos a dire o monde macroscopique.l’avenir nous dira.mercie encor steph.

  • lykyd
    18 août 2016 à 10 h 35 min

    Je ne comprends pas en quoi le fait d’être ici ou là, fait d’un atome qu’il est à deux endroits différents. N’est-il pas simplement à un endroit ou à un autre, sans qu’on puisse dire lequel ?

    • Stéphane
      18 août 2016 à 11 h 13 min

      Hello,

      C’est là tout le paradoxe de la physique quantique : si vous « fermez les yeux » et que vous essayez de situer la position d’un objet quantique (un atome par exemple) uniquement avec des math (càd des équations, des calculs, …) alors vous découvrirez selon vos équations que l’objet peut être à plusieurs endroits à la fois. C’est le point de vue des math, et il est impossible à imaginer concrètement pour nous.

      Si au contraire vous oubliez complètement les math et que vous regardez un atome avec vos yeux d’humain, vous verrez effectivement l’atome à un seul endroit. Là où il est. Le problème, c’est qu’on ne peut pas regarder la physique quantique qu’avec nos yeux : on a besoin des maths pour la cerner et pour l’exploiter.

      Du coup, on se retrouve avec un paradoxe : comment concilier la vision mathématique, avec la vision « réelle » ? C’est l’objet de l’interprétation de Copenhague dont je parle à la fin de l’article. Des chercheurs essaient de créer une explication qui satisfait les deux visions.

      • Yann
        23 juin 2017 à 20 h 47 min

        Sans faire appel aux maths, je ne trouve pas difficile d’imaginer une particule non pas comme « un ballon partout en même temps » (inconcevable) mais comme une fluctuation ondulatoire d’énergie, concentrée dans une zone, par exemple autour du noyau atomique. C’est un peu comme la houle qui est une onde qui se promène tranquillement, que l’on ne voit pas, mais qui peut secouer très fort le bateau quand on se la prend de travers : en physique on appellerait ça une mesure 🙂 La « particule-ballon » se manifeste seulement lors d’une interaction, lors d’une mesure, et à notre échelle c’est interprétable comme un objet matériel parce que cela commence à s’en approcher – et pour cause.
        Mais si on commence à l’inverse à imaginer un objet matériel infiniment petit alors c’est sûr que l’on a aucune chance de comprendre quoi que ce soit mais toutes de faire des contre-sens…

    • ferec
      6 juillet 2017 à 8 h 24 min

      oui, je voudrais avoir la réponse à la même question : le fait d’être ici OU là OU là ne fait pas de nous des êtres doubles ou triples.

  • stephane
    18 août 2016 à 11 h 40 min

    salut test commentaire

  • lA66
    18 octobre 2016 à 21 h 26 min

    En fait il a peut être pensé au chat de wonderland ( Alice au pays de mes merveilles ) avec toutes ses citations :  » je ne suis pas fou, ma réalité est seulement différente de la votre.  » ( un exemple parmi tant d’autres)

  • Pierre Mazet
    21 février 2017 à 16 h 47 min

    Des proches, tout comme mon petit moi, se demandaient qu’est-ce la physique quantique.
    Maintenant que vous en avez donné quelques « lumières » (superposables ?) je vais essayer de répondre avec vos explications.
    Néanmoins je vais les relire, avec plus d’attention.
    Merci.

  • jérôme
    22 février 2017 à 20 h 25 min

    Stéphane, un grand merci pour cette explication bien plus limpide que tout ce que j’avais trouver avant.
    je garde le site dans mes favoris 😉

  • Marie-Pier
    15 mars 2017 à 23 h 47 min

    J’aimerais simplement attirer l’attention sur le paradoxe produit par les phrases de ce texte qui stipulent d’une part : »Or, les théories quantiques ne peuvent pas être utilisées pour décrire le monde à notre échelle. Elles ne fonctionnent qu’à l’échelle de l’atome. À l’échelle de l’atome, le fait qu’un élément soit tout et son contraire est interprétable (voir l’interprétation de Copenhague). À notre échelle humaine, cela n’a AUCUN SENS et AUCUN INTÉRÊT. Les gourous (ceux des sectes) et les mordus de développement personnel adorent la physique quantique et l’utilisent de plus en plus dans une optique marketing (du gros lol ici par exemple). Ils font dire à la PQ des trucs absurdes du genre “il n’existe pas une réalité mais une superposition de réalités, blabla”. CES GARS LÀ sont des tordus et n’ont rien compris à la PQ. » …PUIS, « Aucune interprétation ne fait aujourd’hui l’unanimité des physiciens. » (concernant la théorie de Schrödinger).

    Donc, en tant moi même chercheurE au doctorat en études et pratiques des arts qui tente d’éliminer la binarité et la subordination hiérarchique des êtres sous l’idéologies patriarcale, hétéronormative et androcentrique (etc) (c-a-d vision purement en terme de dominant/dominé qui persiste encore aujourd’hui), affirmer d’une part que cette théorie est « impensable » et « inapplicable » et totalement « absurdes/aucun sens/aucun intérêt » pour son application réelle, me fait réaliser absolument le contraire!

    Qui sais, les expériences avec les neutrinos peuvent p-e nous apporter d’autres pistes qui fera comprendre que l’ambiguité, le paradoxe, la simultanéité de Schrödinger est en fait tout ce qui compose le monde et la réalité que l’on croit percevoir (tel que peut les penseur tel que Hegel, Schopenhauer ou même Pascal)… car la croyance (pas de manière ésotérique, mais bien sa définition admise) est probablement ce qui nous unis en tant qu’humain tirés de sociétés et de cultures contradictoires. Il ne faut pas oublier que les découvertes scientifiques au cours des siècles nous on fait voir le monde sous les lunettes idéologiques différentes changeants nos conceptions de la réalité. 1-L’humain n’était pas au centre du monde (rupture cosmologie ancienne vers révolution des idéologies des lumières modernes); 2- Que la terre n’était pas au centre de l’univers (Copernic, Galilée…); et que 3- L’humain n’est même pas le centre de lui-même (Freud et la psyché)… L’être et son inconscient (et même les atomes qui nous constituent) peuvent seulement nous éclairer sur l’idée que ce n’est pas parce que c’est invisible que ça n’a pas d’interaction directe avec le monde tel que nous le connaissons. Pour paraphraser Maupassant dans le Horla; Je ne crois pas à ce qui n’est pas visible (dit l’homme). Et le vent? (dis le sage), Tu ne le voit pas, et pourtant, il fait bien bouger les choses que tu vois. ».

    • Stéphane
      16 mars 2017 à 9 h 45 min

      Peut-être, peut-être pas. Aujourd’hui, la réponse est clairement non. Mais rien n’empêche de philosopher et de conjecturer des choses effectivement. Malheureusement, cela ne fera pas avancer la recherche.

    • Donatella Fontini
      11 mai 2017 à 2 h 57 min
    • Yann
      23 juin 2017 à 20 h 35 min

      « les découvertes scientifiques au cours des siècles […] 3- L’humain n’est même pas le centre de lui-même (Freud et la psyché) »
      Je me permets de vous faire remarquer que les idées de Freud sont tout SAUF scientifiques ! Ses théories ne sont pas démontrées, il s’agit donc de croyances, que l’on peut trouver commodes ou non pour réfléchir à certains sujets mais sur lesquelles on ne peut construire aucune certitude. La notion d’inconscient ne correspond par exemple à rien de biologique, on pourrait y mettre dedans, en vrac, des tas de choses de nature différentes.
      Pour ce qui est des neutrinos… Ma foi il s’agit de particules avec leurs propriétés quantiques : en quoi des expériences avec elles (difficile de trouver pire objet d’expérience…) pourrait apporter quoi que ce soit de valable pour les objets matériels classiques, non quantiques ? Ces objets existent en dehors de notre perception, de notre existence ou de notre idéologie, il ne faut pas confondre l’objet et l’idée que l’on se fait de l’objet. Bref les lois de la physique ne sont pas des idéologies, on ne démontrera pas demain quelles sont fausses mais éventuellement que dans certains domaines particuliers une loi différente peut devenir prépondérante. Par exemple la loi de Newton n’est pas devenue fausse avec la relativité d’Einstein…

  • Stéphane
    16 mars 2017 à 9 h 49 min

    Merci beaucoup Jérôme, ça fait super plaisir 🙂

  • Stéphane
    16 mars 2017 à 9 h 50 min

    Pierre,

    Merci beaucoup, bon courage pour leur restituer tout ça, je suis sûr que vous y arriverez 🙂

  • Tasz Mounne
    14 avril 2017 à 13 h 39 min

    Super aperçu de la physique quantique expliqué d’une façon vachement compréhensible, moi qui n’y connais rien à la PQ…
    Personnellement je serais plutôt un adepte de la théorie d’Everett concernant la superposition quantique.

    Merci à toi ! 🙂

  • Lotfi B Salah
    22 avril 2017 à 8 h 58 min

    L’être humain peut être bon et mauvais en même temps, le tout et son contraire, à mon sens la PQ va servir à révolutionner notre manière de penser le monde

  • William Ricaud
    11 mai 2017 à 5 h 18 min

    Bonjour et merci pour votre article.

    Dans la citation entre guillemets de Schrödinger vous écrivez « Si mon chat était un objet quantique, je dirais qu’il est à la fois mort et vivant » puis vous écrivez « J’insiste sur la forme : Schrödinger dit que son chat est “mort ou vivant” ».
    Schrödinger dit « OU » ou bien « ET » ?
    Merci

  • Philostrate
    13 mai 2017 à 2 h 29 min

    Bonjour, super article !
    Je suis actuellement en train de me questionner sur l’application de l’histoire du chat de Schrodinger, dans une action artistique. Y’a-t-il des artistes qui ont joué, trituré cette question ?

    • Lechat
      1 juin 2017 à 16 h 59 min

      Le Chat de Schrödinger a été joué au théâtre Daniel Sorano à Vincennes (94) du 07/01/2003 au 15/02/2003.
      Pièce de Norbert Aboudarham avec Jean-Louis Baille.

  • anna
    29 mai 2017 à 3 h 03 min

    bonjour,
    je ne connais pas grand chose, voir rien du tout à la physique quantique mais je trouve ça très intéressant. J’aimerais si vous le voulez bien, avoir votre avis sur les univers parallèles. D’après certains scientifiques, même les meilleurs d’après ce que j’ai compris, les mondes parallèles seraient réelles. J’y crois personnellement. J’aimerais savoir si vous pensez possible qu’il y est des univers parallèles, et si oui si il est vraiment possible qu’il y est des  » doubles  » de nous. Si c’est  » doubles  » existent bel et bien, pensez-vous que quelqu’un mort dans notre univers, peut-être vivant dans un autre ? J’espère vraiment que vous prendrez le temps de me répondre. Car pour moi les réponses que vous me donnerez pourraient beaucoup m’aider. Cela voudrait dire que si les mondes parallèles existent et que nos doubles existent bel et bien aussi, alors il doit y avoir un moyen d’accéder à ces mondes. Et si cela est possible, cela voudrait dire que je pourrais revoir une personne qui a beaucoup compté pour moi. Depuis plusieurs années je cherches un moyen de la revoir sans mourir, et malheureusement je ne voyais aucunes solutions à part celle là. Mais depuis que l’on m’a parlé de la PQ et donc des mondes parallèles, j’ai un espoir, et depuis longtemps je me sens de nouveau heureuse, et pleine d’espoir. Je vous souhaite une bonne soirée et espère que vous répondrez vite à mon commentaire. Je vous remercie d’avance au revoir ^^.

    • Fanto
      29 août 2017 à 13 h 56 min

      … Tu utilises le bon mot : « j’y crois personnellement ». Il n’y a aucune preuve de l’existence de monde parallèle. Ce n’est pas une théorie « scientifique », même si elle est émise par des scientifiques. Il s’agit d’une interprétation plus proche de la métaphysique qu’autre chose. À partir du moment où on ne peut pas tester la théorie, ça reste pure spéculation …

    • Brionne
      2 janvier 2018 à 0 h 46 min

      Anna une de mes amies pourrait vous aider je pense elle fait de l’hupnose régressive mais je ne pense pas que cela puisse avoir un lien avec la physique quantique..

  • Stéphane
    31 mai 2017 à 20 h 30 min

    Hello !

    Pas à ma connaissance, désolé 🙁 bon courage dans tes recherches.

  • Asan
    21 juin 2017 à 21 h 20 min

    Bonjour;
    Merci, votre explication de la mécanique quantique est vraiment claire et très intéressante . j’ajoute entre parenthèse {
    je suis d’accord avec théorie d’Everett qu’il existe peut-être des univers parallèles pour chaque état superposé. L’Homme dans sa tombe pour les croyants il est mort en le mesurant pars nos yeux et vivant par les yeux des anges !}

  • KARROUCHE ABDELLAH
    24 juin 2017 à 1 h 56 min

    bonjour
    que signifie une onde ? Y a t il des exemples ou expériences pour mieux appréhender le concept
    cordialement

  • contini
    26 juillet 2017 à 5 h 12 min

    bonjour juste une question il vouler juste demontre que (personne au monde, pas même le scientifique le plus doué, ne serait capable de vous dire à quel moment le mécanisme dans la boite se déclenchera (ou même s’il se déclenchera).c bien ça?

    • Stéphane Paton
      27 juillet 2017 à 16 h 07 min

      Non, il voulait montrer que réfléchir aux phénomènes quantiques en utilisant des objets du quotidien (un chat, une boite) n’avait aucun sens, et menait à des conclusions folles (un chat mort ou vivant, ça n’a pas de sens).

  • Escounda
    1 août 2017 à 14 h 57 min

    C’est dommage de s’arreter la sans parler de la décohérance quantique…

    L’interpretation de Copenhage réfute en effet mathématiquement la théorie d’Everett.

    Prendre le module carré d’une fonction d’onde isolée pour décrire une probabilité de présence et donc une superposition d’état, comme le fait Heisenberg dans son exercice de pensée, n’a aucune réalité macroscopique.

    A notre échelle, les fonctions d’ondes sont combinées et intriquées. Chaque éventualité d’un état superposé interagit avec son environnement ; la complexité des interactions est telle que les différentes possibilités deviennent rapidement incohérentes (d’où le nom de la théorie). On peut démontrer mathématiquement que chaque interaction « déphase » les fonctions d’onde des états les unes par rapport aux autres, jusqu’à devenir orthogonales et de produit scalaire nul. En conséquence, la probabilité d’observer un état superposé tend rapidement vers zéro.

    Il n’y a donc pas de multitudes de réalités parallèles (comme le dit Everett), dont nous serions simplement les observateurs d’une branche des possibles, mais une probabilité gobale qui tend vers une seule réalité à l’échelle macroscopique.

    Voilà je ne suis pas sur que ca aide, mais ca complète peut être un peu 😉

    • Aïcha
      8 septembre 2017 à 12 h 09 min

      Le chat, il va s’asphyxier,
      je rigole c’est juste un exemple pour rapprocher les autres aux malheurs des savants,
      merci c’est bien expliqué.

      Aïcha

  • Fanto
    29 août 2017 à 13 h 34 min

    Tout cela est bien déroutant !
    Ce que j’ai du mal à « accepter », c’est le fait que le fait d’ouvrir la boite va « fixer » un des deux états de l’atome et par voie de conséquence tuer ou non le chat.
    Mais du point de vue du chat, qui est dans la boite fermée, lui sait s’il est vivant ou non. Remplaçons le par un compère scientifique, et les deux états vivant mort, par sain/malade.
    Si la boite est fermée, le compère sait s’il est malade ou non, quand le scientifique ne sait pas. Du coup de ce point de vue, le compère n’est pas dans deux états à la fois quand la boite est fermée, c’est plus que le scientifique à l’extérieur ne sait pas.

    Je pousse le raisonnement. C’est quoi être au courant, c’est observer, c’est ouvrir la boite. Alors l’état est fixé. L’info on l’a parce qu’on observe le chat, parce que des photons vont du chat à notre œil et que notre cerveau interprète ça en image etc. Si on enlève le chat, l’expérience devient, la fiole a dégagé/pas dégagé le poison, si on enlève la fiole, l’atome est désintégré/pas désintégré …
    Bref je m’embrouille, mais j’ai l’impression que ce qui vient « fixer » l’état de la particule, c’est le fait qu’elle interagisse avec le monde qu’il l’entoure. Le fait de « regarder » la particule va la fixer, alors que si on la regarde pas, elle est dans ses deux états. Mais quand on l’a regarde pas, la particule est quand même ici, entourée d’autre particule, pourquoi l’interaction avec d’autres particule ne vient pas la fixer ? L’œil, la caméra ou autre dispositif d’observation ne peuvent avoir un statut particulier … je veux dire pourquoi une particule devant une caméra se comporterait différemment d’une particule devant un mur. Est-ce que c’est parce qu’on observe quelque chose que les photons vont de l’objet observé jusqu’à l’œil, ou les photon vont de toutes façons de l’objet vers toutes les directions d’où il pourrait être observé ??

    bref, j’ai pas tout saisi … mais est-ce possible ?

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