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Physique Quantique

L’histoire du Chat de Schrödinger expliquée simplement

Il est une histoire des sciences que tout le monde connaît plus ou moins : celle du chat de Schrödinger. Je vais vous la raconter rapidement comme n’importe qui vous la raconterait, sans chercher à l’expliquer.

Erwin Schrödinger, l’un des piliers de la physique quantique, a imaginé une expérience de pensée à base de boite et de chat mort-vivant. Une expérience de pensée, c’est tenter de résoudre un problème en utilisant uniquement son imagination. C’est se poser la question : « que se passerait-il si….. ? ».

Le bon Erwin a donc imaginé l’expérience suivante : il enferme son chat dans une boite close, contenant un dispositif qui tue l’animal dès qu’il détecte la désintégration d’un atome d’un corps radioactif. De l’extérieur, on ne peut pas savoir ce qui se passe dans la boite.

En clair : le chat dans la boite peut vivre ou mourir, sans que l’on sache ce qui se passe depuis l’extérieur.

Dessin de l'expérience de Schrödinger

Dessin de l’expérience de Schrödinger

Schrödinger était-il un psychopathe, pour inventer cette expérience ?

Oh non, Erwin n’était pas dingue. Il a proposé cette expérience pour une bonne raison : il voulait confronter les gens aux paradoxes de la physique quantique.

Du temps d’Erwin Schrödinger, la physique quantique n’était pas encore vraiment acceptée par tous les scientifiques. En particulier, la théorie de la superposition quantique posait carrément problème.

Cette théorie nous explique que dans le monde quantique (c’est-à-dire à l’échelle de l’atome),  une particule – prenons un électron – peut être à plusieurs endroits en même temps. Vous devriez vous dire : « What ? Que l’on parle d’un électron ou d’une balle de tennis, comment un objet peut-il être à plusieurs endroits à la fois ?! »

Voila comment c’est possible (spoiler : c’est la faute aux maths)

Lorsqu’on parle des théories quantiques, il n’y a (presque) qu’une chose à garder en tête : la physique quantique est née grâce aux maths et continue à vivre grâce aux maths.

En physique classique, on dispose d’équations mathématiques pour décrire le monde qui nous entoure. On connaît par exemple l’équation « P = mg », pour calculer un poids. En physique quantique aussi, il existe un tas d’équations pour décrire ce qui se passe à l’échelle de l’atome.

Et accrochez-vous (ouais, bon, j’exagère) : l’équation pour connaître la position d’un électron à un instant donné fait rentrer en jeu des probabilités. Autrement dit, un électron a « x% de chance d’être ici, y% d’être là, z% d’être ici ou là ». Mathématiquement, cela se traduit littéralement par : « l’électron est aux trois endroits en même temps« .

Voila pourquoi on parle de superposition quantique.

Wouahou ! Bref, donc le chat de Schrödinger, il meurt à la fin ou pas ?

Vous avez raison, revenons-en au chat. Schrödinger a proposé cette expérience de chat dans une boite pour une raison assez simple : il voulait illustrer les paradoxes de la physique quantique à l’échelle humaine. Au lieu de parler d’un électron et d’un atome (dont tout le monde se fiche et que personne ne comprend), il a pris l’image d’un chat tout mignon.

Dans sa boite, le chat est accompagné d’un horrible mécanisme qui casse une fiole de poison s’il détecte la désintégration d’un atome d’un corps radioactif (voir le dessin plus haut).

Pas la peine de savoir à quoi correspond la désintégration d’un atome, blablabla. Tout ce qu’il faut comprendre, c’est que cet évènement de désintégration est totalement aléatoire. Autrement dit, personne au monde, pas même le scientifique le plus doué, ne serait capable de vous dire à quel moment le mécanisme dans la boite se déclenchera (ou même s’il se déclenchera).

Maru, un des chats les plus drôles du web

Maru, un des chats les plus drôles du web

Schrödinger s’imagine donc à côté de cette boite totalement fermée et se dit :

Je n’ai aucun moyen de savoir si le mécanisme s’est déclenché. Si mon chat était un objet quantique, je dirais qu’il est à la fois mort et vivant car selon la théorie de la superposition quantique, c’est tout à fait possible.

La seule manière pour lui de savoir si son chat est mort ou vivant, c’est d’ouvrir la boite et de constater. Lorsqu’Erwin ouvrira la boite, on parlera de décohérence quantique. La situation ambiguë (« mort ou vivant ? ») se résout instantanément car une fois la boite ouverte, le minou n’est plus « ou mort ou vivant », il est clairement soit l’un, soit l’autre.

J’insiste sur la forme : Schrödinger dit que son chat est « mort ou vivant » car il s’est amusé à décrire le monde qui l’entourait avec une théorie propre à la physique quantique (la théorie de la superposition quantique). Or, les théories quantiques ne peuvent pas être utilisées pour décrire le monde à notre échelle. Elles ne fonctionnent qu’à l’échelle de l’atome.

Que faut-il retenir de cette expérience ?

Conclusion n°1 : la physique quantique doit rester quantique

J’aurais l’occasion d’y revenir dans un autre article mais la première conclusion est la suivante : les propriétés de la physique quantique doivent rester dans le monde quantique. Exporter les propriétés quantiques dans notre monde macroscopique conduit à des situations irréalistes, comme un chat mort et vivant en même temps.

À l’échelle de l’atome, le fait qu’un élément soit tout et son contraire est interprétable (voir l’interprétation de Copenhague). À notre échelle humaine, cela n’a aucun sens et aucun intérêt.

Les gourous (ceux des sectes) et les mordus de développement personnel adorent la physique quantique et l’utilisent de plus en plus dans une optique marketing (du gros lol ici par exemple). Ils font dire à la PQ des trucs absurdes du genre « il n’existe pas une réalité mais une superposition de réalités, blabla ». Ces gars là sont des tordus et n’ont rien compris à la PQ.

Conclusion n°2 : le chat n’est pas un objet quantique

À l’échelle de l’atome, les choses se déroulent de manière aléatoire. Un électron est un objet quantique. Un chat n’est pas un objet quantique car il ne dispose d’aucune propriété quantique. En d’autres termes : il ne suit pas le principe de superposition quantique.

Une pièce de monnaie n’est pas non plus un objet quantique : lorsque vous jouez à « pile ou face », la pièce tombe soit sur pile, soit sur face, soit sur la tranche. On ne peut pas dire que la tranche soit une superposition de deux états, c’est un état comme un autre.

Conclusion n°3 : il existe peut-être des univers parallèles

L’interprétation de Copenhague est un courant de pensée qui cherche à donner une interprétation cohérente aux phénomènes quantiques. Par exemple : « À quoi correspond intellectuellement un objet quantique qui est dans deux états à la fois (par exemple une particule qui est à deux endroits différents en même temps) ? ». Avec l’expérience du chat, on vient de voir que donner un sens à ce truc délirant n’est pas du tout facile.

Selon l’interprétation de Copenhague, l’état quantique n’a pas de sens physique. Selon cette interprétation, il est inutile de chercher une signification physique, réelle, palpable, à ce qui n’est et ne doit rester qu’une pure formule mathématique. Autrement dit : la superposition quantique est en quelque sorte un artifice mathématique utile dans les calculs des physiciens quantiques qui ne peut pas être illustré.

Pour une autre interprétation, la Théorie d’Everettl’état de superposition admet une interprétation physique. Les états superposés (chat mort et chat vivant) existeraient dans une infinité d’univers parallèles. Par exemple : si le chat de Schrödinger était un objet quantique, alors il serait mort dans un univers et vivant dans un autre univers parallèle. Lorsque Schrödinger ouvrirait la boite pour voir comment va son chat, il serait instantanément transporté dans l’un des deux univers créés, en fonction de l’état du chat. Why not ?

Aucune interprétation ne fait aujourd’hui l’unanimité des physiciens.

Pour résumer en 2 mots le Chat de Schrödinger

En physique quantique, c’est-à-dire à l’échelle de l’atome et de l’électron, certaines particules peuvent être dans deux états contraires en même temps. On appelle ça la superposition quantique. D’un point de vue mathématique c’est tout à fait exact : un électron est mathématiquement à plusieurs endroits à la fois, car on utilise des calculs de probabilité pour connaître sa position. Il est « peut-être là, ici ou encore là ». Chaque position étant associée à un  coefficient de probabilité.

D’un point de vue physique, il y a deux écoles : d’abord l’école de Copenhague, qui dit que la superposition quantique ne doit pas chercher à être illustrée. Elle réfute l’histoire du chat de Schrödinger qui, selon elle, n’a aucun intérêt car la superposition quantique ne doit pas être interprétée physiquement. Le phénomène doit rester un concept mathématique.

Ensuite, la théorie d’Everett qui nous dit que concrètement, il existe peut-être des univers parallèles pour chaque état superposé.

190 Commentaires

  • Asan
    3 octobre 2019 à 14 h 57 min

    Bonjour;
    Merci, votre explication de la mécanique quantique est vraiment claire et très intéressante . j’ajoute entre parenthèse {
    je suis d’accord avec théorie d’Everett qu’il existe peut-être des univers parallèles pour chaque état superposé. L’Homme dans sa tombe pour les croyants il est mort en le mesurant pars nos yeux et vivant par les yeux des anges !}

  • Philostrate
    3 octobre 2019 à 14 h 57 min

    Bonjour, super article !
    Je suis actuellement en train de me questionner sur l’application de l’histoire du chat de Schrodinger, dans une action artistique. Y’a-t-il des artistes qui ont joué, trituré cette question ?

    • Lechat
      4 octobre 2019 à 4 h 52 min

      Le Chat de Schrödinger a été joué au théâtre Daniel Sorano à Vincennes (94) du 07/01/2003 au 15/02/2003.
      Pièce de Norbert Aboudarham avec Jean-Louis Baille.

  • Camelia
    3 octobre 2019 à 14 h 57 min

    Tres bien expliqué car wikipedia c’etait du charabia
    Merci 😊

  • Dianou
    3 octobre 2019 à 14 h 57 min

    Je suis tombée par hasard sur ce post…. Enrichissant, ludique, bien imagé et écrit, merciii !!
    Je comprends déjà mieux la physique quantique et beaucoup de points (noirs/sombres pour moi) évoqués dans ton article me paraissent plus clairs à présents.

  • anna
    3 octobre 2019 à 14 h 57 min

    bonjour,
    je ne connais pas grand chose, voir rien du tout à la physique quantique mais je trouve ça très intéressant. J’aimerais si vous le voulez bien, avoir votre avis sur les univers parallèles. D’après certains scientifiques, même les meilleurs d’après ce que j’ai compris, les mondes parallèles seraient réelles. J’y crois personnellement. J’aimerais savoir si vous pensez possible qu’il y est des univers parallèles, et si oui si il est vraiment possible qu’il y est des  » doubles  » de nous. Si c’est  » doubles  » existent bel et bien, pensez-vous que quelqu’un mort dans notre univers, peut-être vivant dans un autre ? J’espère vraiment que vous prendrez le temps de me répondre. Car pour moi les réponses que vous me donnerez pourraient beaucoup m’aider. Cela voudrait dire que si les mondes parallèles existent et que nos doubles existent bel et bien aussi, alors il doit y avoir un moyen d’accéder à ces mondes. Et si cela est possible, cela voudrait dire que je pourrais revoir une personne qui a beaucoup compté pour moi. Depuis plusieurs années je cherches un moyen de la revoir sans mourir, et malheureusement je ne voyais aucunes solutions à part celle là. Mais depuis que l’on m’a parlé de la PQ et donc des mondes parallèles, j’ai un espoir, et depuis longtemps je me sens de nouveau heureuse, et pleine d’espoir. Je vous souhaite une bonne soirée et espère que vous répondrez vite à mon commentaire. Je vous remercie d’avance au revoir ^^.

    • Fanto
      3 octobre 2019 à 20 h 32 min

      … Tu utilises le bon mot : « j’y crois personnellement ». Il n’y a aucune preuve de l’existence de monde parallèle. Ce n’est pas une théorie « scientifique », même si elle est émise par des scientifiques. Il s’agit d’une interprétation plus proche de la métaphysique qu’autre chose. À partir du moment où on ne peut pas tester la théorie, ça reste pure spéculation …

    • Brionne
      3 octobre 2019 à 22 h 19 min

      Anna une de mes amies pourrait vous aider je pense elle fait de l’hupnose régressive mais je ne pense pas que cela puisse avoir un lien avec la physique quantique..

  • contini
    3 octobre 2019 à 14 h 57 min

    bonjour juste une question il vouler juste demontre que (personne au monde, pas même le scientifique le plus doué, ne serait capable de vous dire à quel moment le mécanisme dans la boite se déclenchera (ou même s’il se déclenchera).c bien ça?

    • Stéphane Paton
      3 octobre 2019 à 16 h 52 min

      Non, il voulait montrer que réfléchir aux phénomènes quantiques en utilisant des objets du quotidien (un chat, une boite) n’avait aucun sens, et menait à des conclusions folles (un chat mort ou vivant, ça n’a pas de sens).

  • Escounda
    3 octobre 2019 à 14 h 57 min

    C’est dommage de s’arreter la sans parler de la décohérance quantique…

    L’interpretation de Copenhage réfute en effet mathématiquement la théorie d’Everett.

    Prendre le module carré d’une fonction d’onde isolée pour décrire une probabilité de présence et donc une superposition d’état, comme le fait Heisenberg dans son exercice de pensée, n’a aucune réalité macroscopique.

    A notre échelle, les fonctions d’ondes sont combinées et intriquées. Chaque éventualité d’un état superposé interagit avec son environnement ; la complexité des interactions est telle que les différentes possibilités deviennent rapidement incohérentes (d’où le nom de la théorie). On peut démontrer mathématiquement que chaque interaction « déphase » les fonctions d’onde des états les unes par rapport aux autres, jusqu’à devenir orthogonales et de produit scalaire nul. En conséquence, la probabilité d’observer un état superposé tend rapidement vers zéro.

    Il n’y a donc pas de multitudes de réalités parallèles (comme le dit Everett), dont nous serions simplement les observateurs d’une branche des possibles, mais une probabilité gobale qui tend vers une seule réalité à l’échelle macroscopique.

    Voilà je ne suis pas sur que ca aide, mais ca complète peut être un peu 😉

    • Aïcha
      4 octobre 2019 à 4 h 52 min

      Le chat, il va s’asphyxier,
      je rigole c’est juste un exemple pour rapprocher les autres aux malheurs des savants,
      merci c’est bien expliqué.

      Aïcha

  • Eliane Tournier
    3 octobre 2019 à 18 h 47 min

    Exellent ludique et amusant.
    Question, si je suis dans mon canapé et que je m’imagine au restaurant ou que je suis au restaurant et que je m’imagine dans mon canapé, ou que je suis au restaurant,que je m’imagine dans mon canapé m’imaginant que je suis au restaurant!! suis je à deux endroits en même temps?
    C’est pas très clair mon truc….

    • Stéphane
      4 octobre 2019 à 4 h 52 min

      Éliane,

      La réponse est non, sans ambiguïté. En tous cas, ce n’est pas la question que pose la physique quantique et l’expérience de pensée de Schrödinger.

      Merci pour votre commentaire !
      Stéphane

  • KARROUCHE ABDELLAH
    3 octobre 2019 à 18 h 47 min

    bonjour
    que signifie une onde ? Y a t il des exemples ou expériences pour mieux appréhender le concept
    cordialement

  • Gilles Guérin
    3 octobre 2019 à 20 h 02 min

    Dire qu’ « un électron a « x% de chance d’être ici, y% d’être là, z% d’être ici ou là » et passer aussitôt à l’affirmation « l’électron est aux trois endroits en même temps » me semble être un tour de passe passe verbale (ou mathématique, ce qui est équivalent)… La réalité qui apparaît suite à la première proposition est qu’une prédiction avec une certitude à 100% n’existe pas! Ce qui peut se comprendre autant à notre échelle qu’à une autre ! C’est la problématique du déterminisme et du hasard…

    • Stéphane Paton
      4 octobre 2019 à 23 h 15 min

      Si vous avez compris ça, vous avez presque tout compris à la physique quantique 🙂

  • Julien Itard
    3 octobre 2019 à 20 h 32 min

    Excellent article comme le premier j’aime beaucoup !

    Par contre,j’ai une question : le chat est dans quel état quand il ouvre la boite ?

    • Stéphane
      4 octobre 2019 à 20 h 02 min

      Salut Julien,

      Étant donné que Schrödinger n’a jamais fait l’expérience (c’est une expérience de pensée, un truc imaginaire), je ne pourrai pas te donner la réponse. Mais on pourrait très bien imaginer les deux issues possible à l’expérience.

      Dans tous les cas, pendant l’expérience (lorsque la boite est close avec le chat dedans), on pourra dire « le chat est mort et vivant ». Encore une fois, si Schrödinger utilise cette formulation bizarre pour parler de son chat, c’est parce qu’il utilise la façon de penser de la physique quantique. En physique quantique (à l’échelle de l’électron donc), dire qu’une particule est « ici ET là en même temps » ou « excitée ET non-excitée en même temps » n’a rien de choquant. Ça devient choquant quand on utilise cette manière de penser à l’échelle macroscopique, sur un chat par exemple. C’est le but de Schrödinger avec son expérience : montrer que le mode de pensée de la physique quantique ne doit pas être utilisé pour décrire notre monde macroscopique.

      Suite à son expérience, disons que Schrödinger ouvre la boite. Dans sa tête, son chat est à la fois mort et vivant. Mais toujours en suivant un des principes de la physique quantique, il sait qu’en observant le résultat (en ouvrant la boite), il va se passer ce qu’on appelle un « effondrement de la fonction d’onde« .

      Autrement dit en ouvrant la boite, l’objet qui était dans un état superposé va subitement ne passer que dans un seul état. Concrètement ça veut dire que le chat, qui était MORT ET VIVANT, va subitement être soit mort, soit vivant, à l’instant où on ouvrira la boite.

      À l’échelle de l’électron, l’effondrement se justifie bien (si tu as envie d’aller plus loin : http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9coh%C3%A9rence_quantique). Mais à l’échelle humaine, encore une fois, ça devient assez absurde de voir les choses comme ça.

      Pour résumer, tout est question de formalisme. Si tu demandes à un enfant de te décrire l’expérience de Schrödinger il te dira « le chat est mort, peut-être pas, je saurai en ouvrant la boite ». Il aura raison de dire ça.

      Si tu demandes à un physicien quantique de décrire la même expérience, il te dira « Par le principe de superposition quantique, le chat est mort ET vivant. Pour fixer son état, il faut l’observer en ouvrant la boite et provoquer un effondrement de sa fonction d’onde. Ainsi, le chat sera subitement mort OU vivant. »

      L’enfant aura utilisé un formalisme classique, le physicien un formalisme quantique. Les deux décrivent l’expérience à leur manière.

      Merci beaucoup pour ton commentaire, j’espère à bientôt !
      Stéphane

      • Nessa
        4 octobre 2019 à 22 h 11 min

        Ben là ç était encore plus claire. Bravo. J adore.

      • Mouldi
        4 octobre 2019 à 22 h 11 min

        merci Mr Stephani pour ces éclaircissement mais comment on pourrait convaincre physiquement un apprenant en s’éloignant du model mathématique .

    • Imopector
      4 octobre 2019 à 1 h 37 min

      Je pense que depuis le temps le chat est mort , il est donc inutile d’ouvrir la boîte.

  • BAUMONT J-F
    3 octobre 2019 à 20 h 32 min

    la physique quantique et l homme sont lier qu on le veuille ou pas
    la physique quantique est l étude des atomes et de leurs interactions dans la matière , on peut même parler de décomposition de la matière quel qu ‘elle soit et si on prend la peine de ce pencher sur étudie l homme et tout ce qui l’entour on ce rend conte que l’homme est comme la matière , que l homme est matière , que comme tout élément , l homme est constitué d’ atomes qui interagissent entre eux ! ( prenez la peine d’y réfléchir )

    en ce qui concerne la superposition quantique , cela me fait penser au paradoxe du multivers qui voudrais qu’ en un temps donner , l homme pourrait ce trouver ( selon l’action qu’il accomplit ) dans plusieurs couloirs temporel simultanément .

    • Stéphane
      4 octobre 2019 à 4 h 52 min

      Bonjour,

      Personne n’a jamais nié que l’homme est composé d’atomes, c’est même le point de départ de ce blog. Concernant le multivers : c’est l’une des réponses possibles à la superposition quantique (c’est d’ailleurs expliqué dans l’article).

      Stéphane

  • Jean Yves
    3 octobre 2019 à 20 h 32 min

    Bonsoir, votre article : c’est du grand art. Bravo !
    Quelle capacité didactique et en plus avec une pointe d’humour.
    J’ai lu tellement sur le fameux Chat sans comprendre vraiment. Je sais maintenant que ceux qui avaient écris n’avait peut-être pas compris vraiment… D’où la pertinence du titre que vous avez bien choisi.
    Meilleures salutations.

    • Stéphane
      4 octobre 2019 à 4 h 52 min

      Merci Jean-Yves, je suis ravi que le blog vous plaise ! Très bonne journée à vous, et à bientôt je l’espère.
      Stéphane

  • BAUMONT J-F
    3 octobre 2019 à 20 h 32 min

    en effet.
    je n avais pas tout lu , je m’ étais juste contenter de lire ce qui concerne le chat de schrödinger .
    je n ai pas lu plus loi que jusqu’au chapitre VOILA COMMENT C EST POSSIBLE .
    ( faut dire qu’ a 3h du matin je n’ai pas eu le courage de tout lire )

    cordialement

  • Cyril
    3 octobre 2019 à 20 h 32 min

    Merci pour cette article ! Il est pédagogiquement très bien… Vous faite un travail extraordinaire . La physique quantique est un peux l arlésienne de la physique confirmiste . On sait que l univers est fait de hasard et de probabilités et que ce hasard fait que nous somme la à en parler ! Donc nous l’univers et tout ce qui suit la singularité que nous connaissons tous le big bang est fait quantique… .

  • Philippe
    3 octobre 2019 à 20 h 32 min

    Merci pour cette explication à la fois humoristique et surtout lumineuse, à moi pauvre terrien … la physique quantique expliquée aux nuls… bravo Stéphane et continuez à nous rendre intelligent… (prochain repas entre amis, je fais « péter » ma science avec l’expérience du chat de Chrodingé… j’avais dit que j’étais nul …).

  • li
    3 octobre 2019 à 20 h 32 min

    J’ai du mal à comprendre le saut qui se fait entre les 2 échelles, microscopique et macroscopique. Si on dit, comme vous le faites, que les lois de la physique quantique ne valent que pour les atomes, les quantas etc, comment extrapoler jusqu’à parler « d’univers parallèles » comme avec la théorie d’Everett ? De même dans la conception de Bohm, qui projette une vision de l’univers à l’échelle cosmique, à partir justement des lois de la physique quantique ? Il semble bien que la frontière ne soit pas si nette, non ? Je cherche à comprendre ! Est-ce qu’il est inexact de dire que les découvertes sur la physique quantique peuvent changer notre vision de la réalité de l’univers ?

  • bahidjat
    3 octobre 2019 à 20 h 32 min

    tout d’abord merci je dois présenter un expo le 22/02/2016 j’avais rien compris franchement merci bcp <3 :* 🙂

  • Fanto
    3 octobre 2019 à 20 h 32 min

    Tout cela est bien déroutant !
    Ce que j’ai du mal à « accepter », c’est le fait que le fait d’ouvrir la boite va « fixer » un des deux états de l’atome et par voie de conséquence tuer ou non le chat.
    Mais du point de vue du chat, qui est dans la boite fermée, lui sait s’il est vivant ou non. Remplaçons le par un compère scientifique, et les deux états vivant mort, par sain/malade.
    Si la boite est fermée, le compère sait s’il est malade ou non, quand le scientifique ne sait pas. Du coup de ce point de vue, le compère n’est pas dans deux états à la fois quand la boite est fermée, c’est plus que le scientifique à l’extérieur ne sait pas.

    Je pousse le raisonnement. C’est quoi être au courant, c’est observer, c’est ouvrir la boite. Alors l’état est fixé. L’info on l’a parce qu’on observe le chat, parce que des photons vont du chat à notre œil et que notre cerveau interprète ça en image etc. Si on enlève le chat, l’expérience devient, la fiole a dégagé/pas dégagé le poison, si on enlève la fiole, l’atome est désintégré/pas désintégré …
    Bref je m’embrouille, mais j’ai l’impression que ce qui vient « fixer » l’état de la particule, c’est le fait qu’elle interagisse avec le monde qu’il l’entoure. Le fait de « regarder » la particule va la fixer, alors que si on la regarde pas, elle est dans ses deux états. Mais quand on l’a regarde pas, la particule est quand même ici, entourée d’autre particule, pourquoi l’interaction avec d’autres particule ne vient pas la fixer ? L’œil, la caméra ou autre dispositif d’observation ne peuvent avoir un statut particulier … je veux dire pourquoi une particule devant une caméra se comporterait différemment d’une particule devant un mur. Est-ce que c’est parce qu’on observe quelque chose que les photons vont de l’objet observé jusqu’à l’œil, ou les photon vont de toutes façons de l’objet vers toutes les directions d’où il pourrait être observé ??

    bref, j’ai pas tout saisi … mais est-ce possible ?

  • yunus
    3 octobre 2019 à 20 h 32 min

    bonjour .super blog.tres eloquant et enrichissan .cè avk une atention ravissim k jlai lu.Et pour ma part,chimiquement construit je pense k la PQ a klkchos a dire o monde macroscopique.l’avenir nous dira.mercie encor steph.

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